Évolution des techniques d’irradiation dans les traitements des lymphome médiastinaux

• Published in: Cancer radiothérapie 2016-10, Vol.20 (6-7), p.739-739
• Main Authors: Besson, N., Zefkili, S., Pernin, V., Peurien, D., Kirova, Y.
• Format: Article
• Language: fre
• ISSN: 1278-3218; 1769-6658
• DOI: 10.1016/j.canrad.2016.08.070

Évaluer les techniques d’irradiation et leur toxicité dans les traitements des lymphomes hodgkinien et non hodgkinien avec atteinte médiatisnale durant une période de 10ans Entre 2003 et 2015, 173 patients traités pour un lymphome de stade I à III ont été traité dans le centre. Certains de ces patients ont été pris en charge pour une atteinte médiatisnale, soit par irradiation conformationelle tridimensionnelle soit par RCMI. Vingt-six hommes et 43 femmes ont été inclus dans cette étude. Le suivi médian était de 43mois. Quarante-neuf patients ont été pris en charge par irradiation conformationelle tridimensionnelle et 20 par RCMI. La dose médiane reçue lors d’une irradiation d’un lymphome non hodgkinien était de 40Gy (36–44). La dose médiane reçue lors d’une irradiation d’un lymphome hodgkinien était de 30Gy (30–36). Entre 2003 et 2006, 16 patients ont été pris en charge par irradiation conformationelle tridimensionnelle et aucun par RCMI. Entre 2007 et 2009, 16 patients ont pris en charge par irradiation conformationelle tridimensionnelle et un par RCMI. Entre 2010 et 2015, 19 patients pris en charge par RCMI et aucun par irradiation conformationelle tridimensionnelle. Onze des 20 (55 %) patients pris en charge par RCMI et 35 des 49 (71 %) traités par pris en charge par irradiation conformationelle tridimensionnelle ont souffert d’au moins un symptôme de toxicité aiguë. Parmi les patients traités par irradiation conformationelle tridimensionnelle, un patient a été atteint d’une pneumopathie grade 1 séquellaire. Aucun patient pris en charge par RCMI n’a souffert de toxicité tardive. L’amélioration des techniques d’irradiation des lymphomes hodgkinien et non hodgkinien semble diminuer la toxicité aiguë et tardive. Un suivi plus long est nécessaire pour mieux évaluer la toxicité tardive.