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Caractérisation des rechutes locorégionales chez les patientes avec un cancer du sein, avec irradiation pariétale par électrons : expérience monocentrique de l’institut Curie

Évaluer le contrôle locoregional et établir la cartographie des rechutes locorégionales chez les femmes atteintes d’un cancer du sein irradiées après mastectomie par une technique conformationelle par un faisceau direct d’électrons. Nous avons inclus toutes les femmes atteintes d’un cancer du sein n...

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Published in:Cancer radiothérapie 2017-10, Vol.21 (6-7), p.701-701
Main Authors: Loganadane, G., Xi, Z., Xu, H., Grellier Adedjouma, N., Chilles, A., Bazire, L., Krhili, S., Campana, F., Fourquet, A., Kirova, Y.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Évaluer le contrôle locoregional et établir la cartographie des rechutes locorégionales chez les femmes atteintes d’un cancer du sein irradiées après mastectomie par une technique conformationelle par un faisceau direct d’électrons. Nous avons inclus toutes les femmes atteintes d’un cancer du sein non métastatique irradiées dans la paroi par un champ direct d’électrons entre 2007 et 2011 dans notre département. Toutes les patientes qui ont été atteintes d’une récidive locorégionale ont fait l’objet de cette étude. Une cartographie précise des sites de rechutes a été réalisée et a été confrontée aux volumes cibles anatomocliniques des atlas de délinéation proposés par l’European Society of Radiation Oncology (ESTRO) et le Radiation Therapy Oncology Group (RTOG). Avec un suivi médian de 64 mois (extrêmes : 6–102 mois), les probabilités de survie sans récidive locorégionale et de survie globale à 5 ans étaient respectivement de 90 % (intervalle de confiance à 95 % : 88,1–92,4) et 90,9 % (88,9–93). Parmi les 796 patientes incluses dans l’étude, 23 (2,9 %) ont été atteintes d’une rechute locorégionale. La majorité d’entre elles étaient atteintes d’un cancer qui présentait des critères d’agressivité biologique avec pour 17 d’entre elles une tumeur de grade III (74 %), pour 16 un indice mitotique élevé (70 %) et pour 12 une tumeur triple négative (52 %). Une invasion lymphovasculaire a été observée chez 11 patientes (48 %). Dans 14 cas, la rechute locorégionale était accompagnée de métastases à distance synchrones, tandis que dans quatre cas des métastases métachrones ont été rapportées. Les rechutes locales (pariétales) se sont produites chez 13 patients, pour 12 dans les volumes cibles initiaux avec des volumes et doses adéquats. Les rechutes régionales (ganglionnaires) sont survenues dans 15 cas, dont 12 en dehors des volumes irradiés. Dans notre série, les rechutes locales étaient liées principalement à une radiorésistance tandis que les rechutes régionales résultaient d’un problème de couverture des volumes cibles.
ISSN:1278-3218
1769-6658
DOI:10.1016/j.canrad.2017.08.050