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Réirradiation pariétale après une mastectomie de rattrapage pour une récidive locale après un traitement conservateur d’un cancer du sein : est-ce toujours d’actualité ?

L’objectif de cette étude rétrospective était de déterminer l’intérêt d’une réirradiation adjuvante chez des patientes à haut risque de seconde récidive locale après une mastectomie de rattrapage pour une récidive d’un cancer du sein initialement traité de façon conservatrice. Du 1er janvier 1991 au...

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Published in:Cancer radiothérapie 2017-10, Vol.21 (6-7), p.702-702
Main Authors: Pêtre, A., Cervellera, M., Montbarbon, X., Sunyach, M.-P., Beneyton, V., Carrie, C., Racadot, S.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:L’objectif de cette étude rétrospective était de déterminer l’intérêt d’une réirradiation adjuvante chez des patientes à haut risque de seconde récidive locale après une mastectomie de rattrapage pour une récidive d’un cancer du sein initialement traité de façon conservatrice. Du 1er janvier 1991 au avril 2017, 19 patientes ont eu une mastectomie de rattrapage pour une récidive locale (au minimum classée PT2) d’un cancer du sein traité initialement de façon conservatrice. Seules dix patientes ont bénéficié d’une réirradiation de la paroi de 50Gy en 25 fractions, cinq jours par semaine par des faisceaux tangentiels photons ou d’électrons directs. Les caractéristiques de la récidive étaient similaires entre les deux groupes de patientes (réirradiées ou non), à l’exception de la taille, plus importante chez les patientes réirradiées, 21 à 100mm, contre 22 à 68mm chez les non réirradiées. Au total, il y avait six récidives de grade 2 selon Scarff, Bloom et Richardson (SBR), dix de grade 3 et trois de grade inconnu ; des récepteurs hormonaux étaient exprimés chez 14 patientes et non exprimés chez cinq ; il y avait une surexpression de HER2 chez deux patientes, avec emboles chez huit ; une atteinte cutanée chez neuf et une atteinte musculaire chez deux. Le suivi médian était de 21 mois (extrêmes : 3–59 mois). Deux patientes ont été atteintes de récidive sous forme de nodules de perméation : une dans le groupe traité seulement par mastectomie seule (pour une tumeur de grade SBR 2, triple négative, avec emboles vasculaires et atteinte cutanée) et une dans le groupe réirradié (tumeur multifocale avec atteinte cutanée). La toxicité aiguë de la réirradiation a été limitée chez neuf patientes (cinq dermite de grade 1, quatre dermite de grade 2), mais une patiente a souffert d’une dermite de grade 4 avec nécrose cutanée nécessitant plusieurs chirurgies lourdes. Une réirradiation pariétale est possible en cas de récidive à haut risque après un traitement conservateur après information éclairée des patientes. Les indications retenues sont la taille tumorale (stade pT2 de plus de 3cm) et l’association à au moins deux des critères de gravité : garde SBR 3, triple négativité, présence d’emboles, multifocalité, atteinte cutanée ou musculaire.
ISSN:1278-3218
1769-6658
DOI:10.1016/j.canrad.2017.08.052