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Étude de la prévalence de la dépression du post-partum auprès de 213 parturientes tunisiennes
L’objectif de notre étude a été d’estimer la prévalence de la dépression en post-partum dans une population de parturientes tunisiennes. Enquête prospective en deux temps, à la première semaine, puis entre la sixième et la dixième semaine du post-partum. L’enquête s’est déroulée au CHU Hédi-Chaker d...
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Published in: | Gynécologie, obstétrique & fertilité obstétrique & fertilité, 2008-07, Vol.36 (7), p.782-787 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | L’objectif de notre étude a été d’estimer la prévalence de la dépression en post-partum dans une population de parturientes tunisiennes.
Enquête prospective en deux temps, à la première semaine, puis entre la sixième et la dixième semaine du post-partum. L’enquête s’est déroulée au CHU Hédi-Chaker de Sfax, Tunisie. Pour le dépistage de la dépression du post-partum nous avons utilisé la version arabe et validée de L’Edinburgh Postnatal Depression Scale (EPDS). Une fiche épidémiologique a permis de recueillir les données sociodémographiques et cliniques.
En
T
1, 213 parturientes ont été examinées. En
T
2, 136 ont été réexaminées, soit 63,8 % de la population initiale. À la première semaine, la prévalence du post-partum blues intense, selon l’EPDS, a été de 19,2 %. Dans le second temps de l’évaluation, la prévalence de la dépression du post-partum a été de 13,2 %.
Les dépressions du post-partum sont fréquentes chez les parturientes tunisiennes. La différence des taux de prévalence entre les deux temps d’évaluation a été constatée dans d’autres études. Ce constat nous amène à penser que le taux relativement élevé dans le premier temps serait contaminé par un post-partum blues intense. Cependant, un taux assez important persiste au-delà des sixième et dixième semaines. C’est dire l’importance du dépistage. Celui-ci est devenu possible grâce à l’EPDS, disponible en version arabe et qui devrait être généralisée pour les nouvelles accouchées, idéalement en post-partum immédiat et à défaut dans les consultations postnatales plus tardives. L’EPDS permet une prise en charge adéquate pour la mère, pour la relation mère–nouveau-né et, plus tard, pour l’équilibre psychologique de l’enfant.
The objective of our study was to estimate the prevalence of the depression in postpartum in a population of Tunisian parturients.
Prospective study, in two stages: first week then between sixth and tenth week of the postpartum. The study was done at CHU Hédi Chaker in Sfax, Tunisia. For tracking postpartum depression, we used the Arab version of Edinburgh Postnatal Scale Depression (EPDS). An epidemiologic questionnaire was used to collect the sociodemographic and clinical data.
In
T
1, 213 women were examined. In
T
2, 136 were reexamined (63, 8% of the initial population). In the first stage, the prevalence of the intense postpartum blues, according to EPDS, was 19,2%. In the second stage, the prevalence of the postpartum depression was 13, 2%.
The postpartum depressions are frequen |
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ISSN: | 1297-9589 1769-6682 |
DOI: | 10.1016/j.gyobfe.2008.03.015 |