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Étude prospective multicentrique randomisée évaluant l’intérêt de l’électrostimulation intravaginale à domicile après rééducation périnéale pour incontinence urinaire
Pour maintenir les effets de la rééducation périnéale des incontinences urinaires d’effort, il est nécessaire que la patiente poursuive des exercices de contraction de la musculature pelvienne à domicile. Cette étude prospective multicentrique randomisée a pour objectif d’évaluer l’utilité de GYNEFF...
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Published in: | Gynécologie, obstétrique & fertilité obstétrique & fertilité, 2014-11, Vol.42 (11), p.779-786 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Pour maintenir les effets de la rééducation périnéale des incontinences urinaires d’effort, il est nécessaire que la patiente poursuive des exercices de contraction de la musculature pelvienne à domicile. Cette étude prospective multicentrique randomisée a pour objectif d’évaluer l’utilité de GYNEFFIK®, un électro-stimulateur périnéal, dans cette phase d’auto-prise en charge.
Deux groupes parallèles de femmes avec incontinence urinaire d’effort ou mixte à prédominance d’effort, ayant répondu à la kinésithérapie, ont suivi un programme de rééducation à domicile : un groupe bénéficiant d’une prise en charge habituelle (groupe « usual care » [UC]) et un groupe bénéficiant de séances d’électrostimulation par ce dispositif d’électrostimulation intravaginal (groupe GYNEFFIK® ou ESPD pour Electrostimulation périnéale à domicile). La fréquence du maintien du bénéfice de la rééducation périnéale initiale (défini comme l’absence d’aggravation du score des échelles ICIQ et Ditrovie) a été comparée entre les groupes au bout de 2,4 et 6 mois.
L’analyse a porté sur 161 patientes (76 dans le bras ESPD et 85 dans le bras « usual care »). Le bénéfice thérapeutique de la rééducation initiale, à la dernière mesure disponible (grande majorité à 6 mois de traitement), a été maintenu chez 81,6 % des patientes du groupe ESPD contre 62,4 % des patientes du groupe « usual care » (p=0,007). Cette différence significative en faveur du groupe ESPD traduit à la fois une évolution plus favorable de la symptomatologie clinique (amélioration de 44 % du score ICIQ versus 14 % pour le groupe UC ; [p |
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ISSN: | 1297-9589 1769-6682 |
DOI: | 10.1016/j.gyobfe.2014.09.009 |