Prématurité modérée 34–37SA : description des causes et conséquences néonatales immédiates dans une maternité de niveau 2

• Published in: Gynécologie, obstétrique & fertilité obstétrique & fertilité, 2015-09, Vol.43 (9), p.582-587
• Main Authors: Valery, S., Picone, O., Coatantiec, Y., Frati, A., Labrousse, C., Ayoubi, J.-M.
• Format: Article
• Language: fre
• Subjects: Déclenchement; Etiology; Immediate neonatal state; Labor induction; Late preterm birth; Prématurité tardive; État néonatal; Étiologies
• ISSN: 1297-9589; 1769-6682
• DOI: 10.1016/j.gyobfe.2015.06.009

Soixante-quinze pour cent des naissances prématurées annuelles en France ont lieu entre 34SA et 36SA+6j. L’objectif de cette étude est de décrire leurs principales causes et conséquences à court terme. Deux cent quatre-vingt-dix-sept dossiers informatisés de patientes ayant accouché entre 34 et 36SA+6j à la maternité de l’hôpital Foch ont été analysés de façon rétrospective. L’analyse statistique descriptive a été réalisée à l’aide du logiciel XLSTAT 2008. Parmi les 6028 accouchements, 4,9 % ont eu lieu entre 34 et 36SA+6j et 43,1 % de ces accouchements ont été induits médicalement. Les deux principales causes de prématurité tardive induite représentées étaient : la pré-éclampsie (28,9 %) et la rupture prématurée des membranes (25 %). Lorsque l’accouchement est spontané, les nouveau-nés ont moins recours à une assistance ventilatoire à la naissance (17,2 % vs 31 % ; p=0,02) et sont moins nombreux à être hospitalisés en néonatalogie (54 % vs 72,3 % ; p