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Une symptomatologie non classique traitée par neurolyse décompressive : à propos de 119 libérations du nerf fibulaire commun au col de la fibula majoritairement associé à la neurolyse du nerf tibial postérieur au tunnel tarsien
La compression du nerf fibulaire commun (NFC) au col de la fibula et la compression du nerf tibial postérieur (NTP) au tunnel tarsien sont les syndromes canalaires les plus fréquents au membre inférieur. Il s’agit d’une étude rétrospective bicentrique en centre hospitalo-universitaire et en centre l...
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Published in: | Hand surgery and rehabilitation 2019-12, Vol.38 (6), p.409-409 |
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Main Authors: | , , , |
Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | La compression du nerf fibulaire commun (NFC) au col de la fibula et la compression du nerf tibial postérieur (NTP) au tunnel tarsien sont les syndromes canalaires les plus fréquents au membre inférieur.
Il s’agit d’une étude rétrospective bicentrique en centre hospitalo-universitaire et en centre libéral, mono-opérateur de 119 neurolyses entre 2015 et 2018.
Il y avait 68 femmes et 38 hommes avec un âge moyen de 55 ans. Les patients présentaient des douleurs diffuses du membre inférieur dans 88 % des cas dont 37 % au pied et 30 % au genou. Il existait des paresthésies dans 42 % associées aux douleurs ou isolées. La douleur moyenne préopératoire, mesurée par une échelle numérique analogique (ENA), était à 6/10 (0 à 9). Ces douleurs étaient anciennes (34 mois en moyenne) et résistaient au traitement médical. Dans 36 % des cas, elles étaient apparues dans les suites d’une intervention chirurgicale (arthroscopie genou 14 %, prothèse totale de hanche 9 %, prothèse totale de genou 5 %, chirurgie de la cheville 4 %) ou après un traumatisme dans 13 % des cas. Le diagnostic a été retenu sur la symptomatologie, le syndrome irritatif nerveux (81 % des cas), le résultat du test thérapeutique (37 patients infiltrés) et le résultat de l’électroneuromyogramme (90 % anormaux). Parmi les 106 patients, 93 ont été opérés d’une neurolyse simple associée du NFC au col de la fibula et du NTP dans son trajet au tunnel tarsien avec ouverture de l’abducteur de l’hallux et 13 de manière bilatérale. Dans 4 cas, la neurolyse était faite sur un site (1 NFC et 3 NTP isolés). Huit patients (7 %) ont présenté une désunion de cicatrice à la cheville avec évolution favorable par traitement local. Nous avons eu une récidive sur une neurolyse du NFC reprise par une neurolyse du NFC et NTP. Un patient a eu un équin de cheville postopératoire pendant 2 mois. La neurolyse a eu un effet « magique » constant (disparition des douleurs au réveil). À la première consultation postopératoire (Journée 21), 26 neurolyses présentaient encore des douleurs différentes (ENA moyenne 3/10). Certains ont été infiltrés par du Diprostène®. Au dernier recul de 20 mois, l’ENA moyenne était à 2/10 (de 0 à 8), les douleurs persistantes étant attribuées à une « régénération nerveuse ».
La neurolyse associée du NFC et du NTP semble efficace sur le traitement des douleurs du membre inférieur. |
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ISSN: | 2468-1229 2468-1210 |
DOI: | 10.1016/j.hansur.2019.10.051 |