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Technique des trois lambeaux après aponévrectomie dans la maladie de Dupuytren : une étude rétrospective à propos de 36 doigts

La maladie de Dupuytren est une maladie fréquente affectant principalement les hommes après 50 ans. La rétraction progressive des doigts peut altérer la fonction de la main et la qualité de vie des patients. La restauration d’une extension complète après aponévrectomie est responsable d’un défect cu...

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Published in:Hand surgery and rehabilitation 2019-12, Vol.38 (6), p.418-418
Main Authors: De Almeida, Y.K., Le Gall, H., Athlani, L., Dap, F., Dautel, G.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:La maladie de Dupuytren est une maladie fréquente affectant principalement les hommes après 50 ans. La rétraction progressive des doigts peut altérer la fonction de la main et la qualité de vie des patients. La restauration d’une extension complète après aponévrectomie est responsable d’un défect cutané que le chirurgien doit résoudre. Nous présentons les résultats d’une nouvelle technique associant trois lambeaux cutanés : un lambeau de rotation-avancement de Hueston, un lambeau latéro-digital de Colson et un lambeau commissural. Il s’agissait d’une étude monocentrique, mono-opérateur. Nous avons revu rétrospectivement 30 patients (27 hommes et 3 femmes) à un recul minimal de 6 mois et avec un recul moyen de 14,4 mois (6–36). Trente-six doigts étaient concernés. L’âge moyen était de 68,5 ans. La qualité de la cicatrice était évaluée par un observateur indépendant et le patient grâce au score subjectif Patient and Observer Scar Assessment Scale (POSAS/120, 12 étant le meilleur score et 120 étant le pire score) et au score d’évaluation global (/10, 1 étant la meilleure note et 10 étant la pire note). Le déficit d’extension total du doigt était recueilli au dernier recul ainsi que les éventuelles complications (infection, nécrose de lambeau, hypoesthésie). La technique opératoire consistait en la réalisation de 3 lambeaux : un lambeau de rotation-avancement de Hueston, un lambeau latéro-digital de Colson et un lambeau commissural. Le déficit moyen total d’extension avant l’intervention, après l’intervention et au dernier recul était respectivement de 102 degrés, de 13 degrés et de 22 degrés. Une greffe cutanée complémentaire a été nécessaire dans 4 cas. Le score d’évaluation POSAS était de 31,45/120 au dernier recul. L’évaluation globale de la cicatrice était de 2,6/10. Aucune nécrose de lambeau n’a été rapportée. Six patients présentaient une hypoesthésie pulpaire mais dont l’imputabilité liée à la technique des 3 lambeaux était peu probable. Une infection a nécessité une antibiothérapie probabiliste sans reprise chirurgicale d’évolution favorable. Un patient a développé un syndrome douloureux régional complexe. La technique des trois lambeaux est une technique fiable permettant de couvrir un défect cutané important occasionné par la mise en extension du doigt après aponévrectomie. La technique des trois lambeaux utilise l’excès relatif de peau dans l’axe sagittal induit par la corde de la maladie de Dupuytren.
ISSN:2468-1229
2468-1210
DOI:10.1016/j.hansur.2019.10.077