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Les facteurs prédictifs des complications infectieuses après traitement par néphrolithotomie percutanée
La néphrolithotomie percutanée (NLPC) est une technique qui a fait ses preuves dans le traitement de la lithiase urinaire. En effet, toutes les sociétés savantes la recommandent dans le traitement des calculs du rein de plus que 2cm, coralliformes ou complexes. Bien qu’elle soit une technique mini-i...
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Published in: | Infectious diseases now (Online) 2021-08, Vol.51 (5), p.S87-S87 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | La néphrolithotomie percutanée (NLPC) est une technique qui a fait ses preuves dans le traitement de la lithiase urinaire. En effet, toutes les sociétés savantes la recommandent dans le traitement des calculs du rein de plus que 2cm, coralliformes ou complexes. Bien qu’elle soit une technique mini-invasive, elle n’est pas dénuée de risque de complications notamment infectieuses. Le but de notre était de rechercher les principaux facteurs prédictifs de complications infectieuses après NLPC.
Il s’agit d’une étude analytique, menée d’une façon rétrospective, intéressant une série de 110 cas de NLPC opérées consécutivement entre janvier 2017 et juillet 2019. Pour tous les cas inclus, on a récolté les données pré-, per- et postopératoires qu’elles soient cliniques, biologiques ou radiologiques. Nous avons étudié la survenue d’une fièvre postopératoire en rapport avec toute cause urologique tout en excluant les complications infectieuses non urologiques. Les facteurs prédictifs de survenue de complications infectieuses urologiques ont été identifiés par analyse statistique bi-variée et multivariée.
Sur 121 patients traités par NLPC pour calcul du rein, 110 ont été inclus dans l’étude. L’âge moyen des patients était de 45,54 ans [25–74]. Chez 51 patients (46,3 %), le résultat était satisfaisant avec absence de calculs résiduels. Une fièvre postopératoire était présente chez 19 patients (17,3 %). Parmi les patients qui ont présenté une complication infectieuse urologique, 10 patients ont présenté un tableau de pyélonéphrite aiguë parmi lesquelles 5 étaient documentées par un ECBU positif. Les neufs patients restants avaient une symptomatologie urinaire sans signes d’orientation clinico-radiologiques vers une prostatite ou une pyélonéphrite ni preuve bactériologique. En analyse bi-variée, les antécédents de lithiase urinaire traitée par LEC, le caractère coralliforme du calcul, la présence d’une hydronéphrose sur le scanner et la présence de calculs résiduels sur le contrôle radiologique postopératoire était significativement associé à la survenue de fièvre postopératoire (p=0,04, p=0,01, p=0,01, p=0,001 respectivement). Concernant la durée opératoire, elle était plus allongée dans le groupe des patients avec complication infectieuse urologique (98,4±20,4 vs 77,5±28,1min, p=0,0001). Après analyse multivariée, le caractère coralliforme du calcul, la présence de calculs résiduels et une durée opératoire>85min sont les facteurs de risque indépendants.
Dans notre étude |
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ISSN: | 2666-9919 2666-9919 |
DOI: | 10.1016/j.idnow.2021.06.182 |