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Intérêt du débit de pointe à la toux en kinésithérapie, perspectives pour la prise en charge du patient encombré en gérontologie
La kinésithérapie respiratoire est une pratique courante en particulier dans le cas du sujet âgé. Le kinésithérapeute, pour avoir une efficacité afin d’évacuer les sécrétions bronchiques, doit obtenir du patient une toux efficace. Des études récentes ont montré l’intérêt du débit de pointe à la toux...
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Published in: | Kinésithérapie, la revue la revue, 2015-02, Vol.15 (158), p.61-62 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | La kinésithérapie respiratoire est une pratique courante en particulier dans le cas du sujet âgé. Le kinésithérapeute, pour avoir une efficacité afin d’évacuer les sécrétions bronchiques, doit obtenir du patient une toux efficace. Des études récentes ont montré l’intérêt du débit de pointe à la toux (DPT) pour mesurer l’efficacité de la toux [1]. Dans les pathologies neuromusculaires, un DPT inférieur à 170L/min ne permet pas une toux efficace alors qu’un DPT supérieur à 270L/min s’associe à un risque d’encombrement minime [2]. Dans la maladie de Parkinson, la valeur du DPT est corrélée avec la gravité de la maladie et avec la quantité de sécrétions expectorées [3]. La problématique de l’efficacité de la toux a fait également l’objet d’une étude incluant des patients atteints d’une BPCO sévère [4].
L’efficacité de la toux n’a jamais été étudiée dans le cadre de la kinésithérapie de désencombrement chez les personnes âgées. Pourtant, cette population représente la majorité des indications de kinésithérapie de désencombrement au sein des structures hospitalières. L’hypothèse que nous faisons est que, comme dans les maladies neuromusculaires, les personnes âgées peuvent avoir une toux inefficace, et que cette toux inefficace a un impact négatif sur les résultats de la kinésithérapie de désencombrement. L’étude intéresse les patients hospitalisés de plus de 70ans, ayant une prescription de kinésithérapie respiratoire de désencombrement pour une première prise en charge. Critères de non inclusion :
– atteinte des muscles respiratoires ;
– troubles de la déglutition ;
– patient non compliant ;
– contre-indication à la kinésithérapie respiratoire et à la toux.
Critère d’évaluation principal : la durée avant résolution de l’épisode d’exacerbation ou d’infection aiguë [5].
Critères d’évaluation secondaires :
– taux de survie à 6mois ;
– nombre de jours d’hospitalisation dans les 6mois ;
– nombre de réhospitalisations pour complication respiratoire dans les 6mois ;
– évaluation subjective de l’efficacité de la toux par une échelle visuelle analogique.
L’étude en cours est réalisée sur les 3 sites du CHR de Metz-Thionville. Il sera nécessaire d’inclure 600 patients dans l’étude pour pouvoir répondre aux objectifs fixés. Dans un premier temps, l’efficacité de la toux sera décrite en étudiant la distribution des valeurs de DPT. Le lien entre DPT et durée avant résolution de l’épisode sera étudié, d’une part, à l’aide du coefficient de corrélation de Pearson, d’autre pa |
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ISSN: | 1779-0123 2213-1566 |
DOI: | 10.1016/j.kine.2014.11.075 |