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Intérêt de la réhabilitation respiratoire préopératoire avant résection pulmonaire chez des patients atteints de BPCO : proposition d’un protocole
Le seul traitement curatif du cancer bronchopulmonaire est, actuellement, la résection pulmonaire anatomique (lobectomie ou pneumonectomie) [1]. Le risque opératoire est estimé en amont à partir de la fonction respiratoire (volume maximal expiré en une seconde [VEMS]) et de l’état général (consommat...
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Published in: | Kinésithérapie, la revue la revue, 2015-12, Vol.15 (168), p.23-23 |
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Main Authors: | , , |
Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Le seul traitement curatif du cancer bronchopulmonaire est, actuellement, la résection pulmonaire anatomique (lobectomie ou pneumonectomie) [1]. Le risque opératoire est estimé en amont à partir de la fonction respiratoire (volume maximal expiré en une seconde [VEMS]) et de l’état général (consommation maximale en dioxygène [VO2 max]) [2]. Or, la majorité des candidats à cette intervention souffre également de BPCO, maladie chronique qui peut altérer sévèrement ces critères. La résection complète peut alors être contre-indiquée.
Il est montré que la réhabilitation respiratoire (RR) est efficace pour améliorer l’état préopératoire du patient, et diminue la morbidité postopératoire [3,4]. L’objectif principal de cette étude est de mieux comprendre les changements induits par la RR sur les critères d’opérabilité. L’objectif secondaire est d’observer l’évolution des paramètres fonctionnels à distance de l’intervention.
Critères d’inclusion : patients atteints d’un cancer pulmonaire (TNM I ou II) et d’une BPCO (GOLD I à III), adressés à notre centre pour se préparer à une résection pulmonaire (lobectomie, pneumonectomie ou segmentectomie). Les patients ont été informés et ont signé un consentement éclairé. Critères de non inclusion : problèmes locomoteurs et/ou pathologies cardiovasculaires gênant la réalisation de l’épreuve d’effort et du programme de réentraînement.
Évaluation préopératoire des critères d’opérabilité : épreuve d’effort avec mesure de la VO2 max (EFX), spirométrie. Bilan kinésithérapique : test de marche de 6minutes (TD6), mesure de la force des quadriceps et de la pression inspiratoire maximale (PIM), questionnaire de qualité de vie VQ-11 et score HAD. Les tests sont réalisés au début (T0) et à la fin (T1) de la RR, puis 6 (T+6) et 12 mois (T+12) après (sans EFX ni spirométrie lors des bilans à distance).
Durée du programme (Figure 1) : 4 semaines minimum, 3 séances par semaine. Réentraînement à l’effort : endurance sur ergomètre (cyclo ou tapis de marche), renforcement musculaire analytique des membres inférieurs et supérieurs sur machines, entraînement des muscles inspirateurs avec une valve à seuil (Threshold IMT®).
Période postopératoire : recueil du type d’intervention, durée du séjour (soins intensifs et service de chirurgie), complications postopératoires jusqu’à j+30.
Les paramètres analysés sont la VO2 max, le VEMS, la distance de marche au TD6, la force des quadriceps, la dyspnée, la PIM, les scores VQ-11 et HAD. Les critères d’opér |
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ISSN: | 1779-0123 2213-1566 |
DOI: | 10.1016/j.kine.2015.09.013 |