Loading…

Métastases extra-squelettiques hyperfixantes d’un adénocarcinome ovarien en scintigraphie osseuse à L’HDP-Tc 99m. À propos d’un cas

Une patiente de 69ans consulte pour altération de l’état général, augmentation du périmètre abdominal et apparition de masses sous-cutanées. Elle a pour principal antécédent un adénocarcinome ovarien mucineux et séreux traité 14ans auparavant. Une TDM thoraco-abdominopelvienne a été réalisée, révéla...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published in:Médecine nucléaire : imagerie fonctionelle et métabolique 2015-05, Vol.39 (3), p.236-237
Main Authors: Schwartz, P., De Clermont, H., Zanotti-Fregonara, P., Fernandez, P.
Format: Article
Language:fre
Online Access:Get full text
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:Une patiente de 69ans consulte pour altération de l’état général, augmentation du périmètre abdominal et apparition de masses sous-cutanées. Elle a pour principal antécédent un adénocarcinome ovarien mucineux et séreux traité 14ans auparavant. Une TDM thoraco-abdominopelvienne a été réalisée, révélant une ascite avec plusieurs adénopathies rétropéritonéales et médiastinales ainsi qu’une masse du sein gauche et deux masses sous-cutanées de la paroi abdominale. Devant cette suspicion de récidive métastatique, une scintigraphie osseuse au Tc99m-HDP est réalisée à la recherche de localisations osseuses secondaires. Celle-ci révèle sur les images du balayage corps entier à 2h 30 post-injection la présence de plusieurs hyperfixations intenses se projetant en régions abdominale médiane, lombaire, thoracique et axillaire. Un foyer très intense abdominal n’est identifié qu’en face antérieure, il correspond à une volumineuse masse sous-cutanée. Le caractère très superficiel de cette lésion et la forte atténuation par les tissus explique qu’elle ne soit pas identifiée en face postérieure. Plusieurs foyers hyperfixants se projettent en regard de structures osseuses (clavicule gauche, vertèbres thoraciques, gril costal et hanche droite). Néanmoins, aucune de ces lésions hyperfixantes ne correspond à des localisations osseuses. L’ensemble des foyers correspond à de multiples lésions secondaires calcifiées ganglionnaires et à des nodules sous-cutanés visibles en TDM. L’analyse anatomopathologique d’un fragment biopsique de la masse du sein gauche a confirmé qu’il s’agissait d’une localisation secondaire de l’adénocarcinome ovarien mucineux et séreux. Cet aspect scintigraphique est assez typique de ces adénocarcinomes ovariens dont les métastases osseuses sont rares (moins de 1 % des localisations métastatiques), mais qui s’accompagnent volontiers de métastases calcifiées. La scintigraphie osseuse corps entier peut alors permettre de préciser l’extension lésionnelle.
ISSN:0928-1258
1878-6820
DOI:10.1016/j.mednuc.2015.03.111