Un cas d’apparition de pseudopolyarthrite rhizomélique sous nivolumab diagnostiquée en TEP/TDM au 18F-FDG

L’apparition de maladies auto-immunes sous immunothérapie ciblée est de plus en plus décrite. Nous présentons le premier cas, à notre connaissance, d’apparition de pseudopolyarthrite rhizomélique (PPR) sous nivolumab, diagnostiquée en TEP/TDM au 18F-FDG chez un patient traité pour un mélanome. Patie...

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Published in:Médecine nucléaire : imagerie fonctionelle et métabolique 2017-05, Vol.41 (3), p.179-180
Main Authors: Pontoizeau, C., Porneuf, M., Guennoc, X., Icard, N.
Format: Article
Language:fre
Subjects:
18F-FDG
Iatrogénicité
Mélanome
Pseudopolyarthrite rhizomélique
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Description
Summary:L’apparition de maladies auto-immunes sous immunothérapie ciblée est de plus en plus décrite. Nous présentons le premier cas, à notre connaissance, d’apparition de pseudopolyarthrite rhizomélique (PPR) sous nivolumab, diagnostiquée en TEP/TDM au 18F-FDG chez un patient traité pour un mélanome. Patient de 68 ans chez qui a été découvert en juillet 2016 un mélanome scapulaire gauche stade IV B-RAF sauvage. La TEP/TDM au 18F-FDG initiale retrouvait un envahissement ganglionnaire axillaire gauche, hilaire pulmonaire droit, péritonéal et grêle. Après la 2e injection de nivolumab, le patient a décrit des douleurs bilatérales des épaules prédominant à droite, non étiquetées. La TEP/TDM au 18F-FDG post-première ligne thérapeutique par 6 cures de nivolumab retrouvait une réponse métabolique et morphologique partielle sur l’ensemble des cibles et l’apparition d’un hypermétabolisme homogène symétrique des bourses synoviales des ceintures scapulaires et pelviennes ainsi que des bourses interépineuses lombaires et cervicales. Un rhumatologue a confirmé le diagnostic après élimination des diagnostics différentiels. Un traitement par corticothérapie orale a permis une amélioration clinique. La TEP/TDM au 18F-FDG a d’excellentes performances dans la PPR avec une spécificité de 94 % en cas d’hypermétabolisme synovial des ceintures scapulaires, pelviennes et interépineuses lombaires. La connaissance de cette présentation a permis dans notre cas d’éviter de décrire par erreur une atteinte secondaire liée au mélanome et de mettre en place un traitement ayant soulagé la symptomatologie douloureuse du patient.
ISSN:0928-1258
1878-6820
DOI:10.1016/j.mednuc.2017.02.110