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Primo-infection à Pneumocystis jirovecii et diversité génotypique

La primo-infection à Pneumocystis jirovecii (P. jirovecii) survient avec une incidence élevée chez le nourrisson sans déficit immunitaire pendant les deux premières années de vie. Néanmoins, les données sur les caractéristiques génotypiques de P. jirovecii dans cette population de patients demeurent...

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Published in:Journal de mycologie médicale 2017-09, Vol.27 (3), p.e14-e14
Main Authors: Guillaud-Saumur, Thibaud, Le Gal, Solene, Cros, Pierrick, Virmaux, Michèle, Vallet, Sophie, Pougnet, Laurence, Totet, Anne, De Parscau, Loïc, Nevez, Gilles
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:La primo-infection à Pneumocystis jirovecii (P. jirovecii) survient avec une incidence élevée chez le nourrisson sans déficit immunitaire pendant les deux premières années de vie. Néanmoins, les données sur les caractéristiques génotypiques de P. jirovecii dans cette population de patients demeurent parcellaires. Dans ce contexte, l’objectif de ce travail a été d’identifier les génotypes multilocus (MLG) de P. jirovecii chez 26 nourrissons immunocompétents développant une primo-infection. Ces génotypes ont été comparés à ceux identifiés de façon contemporaine chez 10 patients adultes immunodéprimés développant une pneumonie à Pneumocystis (PPC), ces deux populations étant suivies au sein du CHRU de Brest. Des extraits d’ADN de P. jirovecii provenant de ces deux populations ont été amplifiés puis séquencés sur 3 loci, le gène codant pour l’ARN de la grande sous-unité du ribosome de la mitochondrie (mtLSU rRNA), le cytochrome b (CYB) et la superoxyde dismutase (SOD). Les séquences obtenues ont été alignées et comparées aux séquences de référence. Dix-sept MLG différents ont été identifiés ; 9 chez les enfants développant une primo-infection et 8 chez les adultes développant une PPC. Le génotypage multilocus a permis de répartir les patients en deux groupes selon leur âge et la présentation clinique. En effet aucun des MLG identifiés dans un des 2 groupes n’a été identifié dans l’autre groupe. Ces résultats suggèrent que : – les enfants et les adultes sont infectés par des souches de P. jirovecii différentes ; – les cycles d’acquisition et de transmission de P. jirovecii dans ces deux populations pourraient être indépendants.
ISSN:1156-5233
1773-0449
DOI:10.1016/j.mycmed.2017.04.038