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Candidose cérébrale à révélation hémorragique : à propos d’un cas

Les mycoses du système nerveux central (SNC) semblent de plus en plus fréquentes, même si les données épidémiologiques sont peu précises. Ceci est lié à l’amélioration de nos connaissances et des moyens diagnostiques de ces affections mais aussi à la multiplication des actes thérapeutiques ou diagno...

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Published in:Neuro-chirurgie 2019-04, Vol.65 (2-3), p.128-128
Main Authors: Zidani, S., Khechfoud, H., Izirouel, K., Takbou, I., Tliba, S.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Les mycoses du système nerveux central (SNC) semblent de plus en plus fréquentes, même si les données épidémiologiques sont peu précises. Ceci est lié à l’amélioration de nos connaissances et des moyens diagnostiques de ces affections mais aussi à la multiplication des actes thérapeutiques ou diagnostiques, comme les cathétérismes. La physiopathologie exacte de l’atteinte du système nerveux central par le candida demeure inconnue. L’hypothèse la plus couramment retenue est celle d’une dissémination hématogène à partir de sites périphériques variés. Nous rapportons un cas d’une candidose cérébrale, révélé par un syndrome d’hémorragie cérébroméningée chez un enfant de 11 ans, aux antécédents de valvulopathie opéré à deux reprises. À l’admission enfant comateux, l’imagerie retrouve un volumineux hématome intraprenchymateux opéré en urgence. En per-opératoire une formation bien organisée avec une capsule bien identifiée constatée après évacuation de l’hématome. Étude anatomopathologie révèle un aspect de spores et filaments évoquant une candidose. Le premier cas de candidose cérébrale a été rapporté par Heller en 1895. L’atteinte vasculaire dans les candidoses disséminées est rare, mais peut être responsable d’un infarctus cérébral, d’une nécrose hémorragique et d’anévrisme mycotique. Outre la prise en charge de l’hypertension intracrânienne et des troubles neurologiques, la chirurgie conserve une place importante dans la thérapie des infections fongiques cérébrales, permettant une certitude histologique. La mortalité est élevée en raison des délais diagnostiques et thérapeutiques fréquents et de la gravité de ces infections chez les patients affaiblis. Le traitement chirurgical contribue au diagnostic des lésions expansives et doit être complété par un traitement antifongique La prise en charge thérapeutique repose sur des recommandations de faible grade qui ne précisent pas la durée de traitement et n’intègrent pas les nouvelles molécules disponibles.
ISSN:0028-3770
1773-0619
DOI:10.1016/j.neuchi.2019.03.072