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Psychophysique et neuro-anatomie des verticales subjectives

Introduction Après une lésion cérébrale, la verticale subjective (VS) est souvent inclinée vers le côté controlésionnel. Ce biais est influencé par la présence d’une négligence spatiale et de trouble posturaux. Différents systèmes perceptifs peuvent être impliqués dans l’évaluation de la VS. Cette é...

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Published in:Neurophysiologie clinique 2014-11, Vol.44 (5), p.495-495
Main Authors: Saj, A, Braem, B, Honoré, J, Rousseaux, M
Format: Article
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:Introduction Après une lésion cérébrale, la verticale subjective (VS) est souvent inclinée vers le côté controlésionnel. Ce biais est influencé par la présence d’une négligence spatiale et de trouble posturaux. Différents systèmes perceptifs peuvent être impliqués dans l’évaluation de la VS. Cette étude psychophysique et neuro-anatomique compare, chez des patients ayant subi un AVC de l’hémisphère droit, les déviations des VS visuelle (VSV), haptique (VSH) et visuo-haptique (VSVH) et leurs substrats lésionnels. Méthodes La trois VS ont été mesurées chez 8 participants sains et 46 patients, 25 avec et 21 sans négligence spatiale. Les lésions ont été comparées avec la méthode VLSM ( voxel-based lesion-symptom mapping ). Résultats Les patients ont montré des déviations antihoraires. L’erreur moyenne était plus ample pour la VSH que pour les VSV et VSVH. Les VSV et VSVH étaient corrélées avec la présence d’une négligence spatiale gauche et d’une hémianopsie. La variabilité intra-individuelle, plus importante en modalité haptique qu’en modalité visuelle, était la plus faible en modalité visuo-haptique. Les lésions responsables des déviations des VSV et VSVH étaient situées dans la partie postérieure du cortex temporal, et s’étendaient vers le cortex pariétal postérieur et la substance blanche sous-corticale. Les lésions liées au biais de la VSH, plus antérieures, s’étendaient dans le lobe temporal inférieur. Conclusion Comparées à la VS haptique, les VS visuelle et plus encore visuo-haptique, ont une meilleure reproductibilité, ce qui peut être avantageux en clinique. D’un point de vue neuro-anatomique, ces deux verticales impliquent des régions cérébrales postérieures relativement similaires.
ISSN:0987-7053
1769-7131
DOI:10.1016/j.neucli.2014.09.014