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Le traitement endovasculaire des anévrysmes intracrâniens rompus : expérience du service de neuroradiologie de l’hôpital des spécialités de Rabat
La rupture anévrysmale est une urgence diagnostique et thérapeutique. Le traitement endovasculaire (TEV) est privilégié chaque fois que possible. Nous décrivons, dans cette étude, les résultats obtenus dans notre service. Étude rétrospective de 132 cas d’anévrysmes artériels intracrâniens (AI) rompu...
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Published in: | Journal of neuroradiology 2020-03, Vol.47 (2), p.98-98 |
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Main Authors: | , , , , , |
Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | La rupture anévrysmale est une urgence diagnostique et thérapeutique. Le traitement endovasculaire (TEV) est privilégié chaque fois que possible. Nous décrivons, dans cette étude, les résultats obtenus dans notre service.
Étude rétrospective de 132 cas d’anévrysmes artériels intracrâniens (AI) rompus diagnostiqués et traités au service de neuroradiologie de l’hôpital des spécialités de Rabat sur une période de 9 ans. Les anévrysmes géants et post-traumatiques ont été exclus.
Le taux d’anévrysmes rompus retrouvé sur l’ensemble des AI traité est de 93 %. La médiane d’âge de la rupture anévrysmale est de 51,5 ans avec une prédominance féminine (55,3 %). L’hypertension artérielle a été retrouvée chez le quart des patients. La symptomatologie clinique est dominée par les céphalées (76,5 %), avec une prédominance du grade WFNS 1 (56 %). La tomodensitométrie à l’admission objective l’hémorragie sous-arachnoïdienne avec 52,5 % des cas Fisher 2. L’artériographie est réalisée dans tous les cas, objectivant une prédominance de l’atteinte de la circulation antérieure, précisément de la communicante antérieure (28,4 %). Tous nos malades ont été traités par mise en place de coïls, avec une exclusion totale dans 74 % des cas, une opacification intra-mailles dans 24,8 % des cas et un collet résiduel dans 17,1 % des cas. Le TEV a été compliqué de rupture dans 6,1 % des cas, d’incident thromboembolique dans 9,9 % des cas et de protrusion du coïl dans 10,6 % des cas. Nos résultats rejoignent les données de la littérature en ce qui concerne le traitement par coïls.
Les AI rompus entraînent une mortalité et une morbidité très importantes. Le TEV représente actuellement le traitement de première intention, efficace dans la prévention du risque de récidive hémorragique, mais n’est pas exempte de complications. |
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ISSN: | 0150-9861 |
DOI: | 10.1016/j.neurad.2020.01.012 |