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Apport de l'irm et de la classification automatisée dans une population de patients parkinsoniens en situation d'incertitude diagnostique

Le syndrome parkinsonien est caractérisé par une triade de symptômes moteurs incluant une bradykinésie, un tremblement de repos et/ou une rigidité posturale. Les syndromes parkinsoniens sont le plus souvent d'origine neurodégénérative, liés à une maladie de Parkinson (MP) sporadique dans 80 % d...

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Bibliographic Details
Published in:Journal of neuroradiology 2023-03, Vol.50 (2), p.132-134
Main Authors: Chougar, Lydia, Faucher, Alice, Faouzi, Johann, LeJeune, Francois-Xavier, Colliot, Olivier, Grabli, David, Degos, Bertrand, Lehericy, Stephane
Format: Article
Language:English
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Description
Summary:Le syndrome parkinsonien est caractérisé par une triade de symptômes moteurs incluant une bradykinésie, un tremblement de repos et/ou une rigidité posturale. Les syndromes parkinsoniens sont le plus souvent d'origine neurodégénérative, liés à une maladie de Parkinson (MP) sporadique dans 80 % des cas. Dans 20 % des cas, ils appartiennent au spectre des syndromes parkinsoniens dits atypiques, incluant l'atrophie multisystématisée (AMS), avec ses variantes cérébelleuse (AMSc) et parkinsonienne (AMSp), la paralysie supranucléaire progressive (PSP), la démence à corps de Lewy et la dégénérescence corticobasale. Le diagnostic différentiel des syndromes parkinsoniens sur la base des critères cliniques internationaux reste difficile au stade précoce de la maladie 1,2,3,4. L'imagerie par résonance magnétique (IRM) montre des patterns lésionnels spécifiques à chaque syndrome parkinsonien. Si l'essentiel de la littérature rapporte des biomarqueurs IRM utiles pour discriminer les syndromes parkinsoniens à un stade où la maladie est confirmée, très peu d’études ont évalué son intérêt en situation d'incertitude diagnostique, lorsque les critères diagnostiques ne sont pas encore remplis. Par ailleurs, l'approche de catégorisation automatisée utilisant des algorithmes d'apprentissage automatique entrainés avec des biomarqueurs IRM offre des perspectives diagnostiques prometteuses pour la différenciation des syndromes parkinsoniens.5–13 Néanmoins, la majorité des études utilisant cette approche reposaient sur des patients parkinsoniens avec une forme probable ou possible de diagnostic parkinsonien. La contribution d'une telle approche lorsque le diagnostic est encore incertain reste à déterminer. Les objectifs de l’étude étaient: De déterminer si l'analyse radiologique de l'IRM initiale améliore la précision diagnostique par rapport au diagnostic clinique initial chez des patients adressés pour suspicion de syndrome parkinsonien atypique, en considérant le diagnostic final obtenu après un suivi par un consensus d'experts comme référence.D’évaluer si la classification automatisée utilisant un algorithme de machine-learning améliore la précision diagnostique par rapport au diagnostic clinique initial dans cette population. Les patients étaient adressés à la clinique des mouvements anormaux de l'hôpital Pitié-Salpêtrière entre 2014 et 2019 par leur neurologue traitant pour suspicion de syndrome parkinsonien atypique. Les patients répondant aux critères d'inclusion suivants o
ISSN:0150-9861
DOI:10.1016/j.neurad.2023.01.049