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Les fonctions cognitives dans la forme « bénigne » de sclérose en plaques

La définition de la sclérose en plaques (SEP) dite bénigne souffre de critères trop restrictifs de durée de la maladie et de niveau de handicap physique, et ne tient pas compte des perturbations cognitives et thymiques. Notre objectif était d’explorer les statuts cognitif et psychopathologique de pa...

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Published in:Revue neurologique 2015-04, Vol.171, p.A75-A76
Main Authors: Lopis, Desirée, Henry, Audrey, Montreuil, Michèle, Maarouf, Adil, Chaunu, Marie-Pierre, Gibelin, Nathalie, Tourbah, Ayman
Format: Article
Language:fre
Subjects:
Online Access:Get full text
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Description
Summary:La définition de la sclérose en plaques (SEP) dite bénigne souffre de critères trop restrictifs de durée de la maladie et de niveau de handicap physique, et ne tient pas compte des perturbations cognitives et thymiques. Notre objectif était d’explorer les statuts cognitif et psychopathologique de patients atteints de SEP présumée bénigne et de mettre en évidence un outil de dépistage d’une atteinte cognitive. Nous avons comparé les performances à des épreuves cognitives (niveau d’efficience globale, fonctions exécutives, fonctions mnésiques, vitesse de traitement de l’information) de 13 participants présentant une SEP « bénigne » (EDSS≤3 après 15ans d’évolution de la maladie ou plus), à celles de 7 sujets présentant une forme plus sévère (EDSS>5 après 15ans ou plus). Une évaluation neurologique, thymique (dépression, anxiété) et comportementale (alexithymie, fatigue) a également été conduite. Parmi les 13 patients de forme bénigne, des déficits cognitifs ont été observés chez 5 d’entre eux (scores
ISSN:0035-3787
DOI:10.1016/j.neurol.2015.01.169