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Profil évolutif du CIS sous traitement au sujet d’une série de 30 patients suivis à Tizi Ouzou
Le syndrome cliniquement isolé ou CIS est souvent le prélude à une sclérose en plaques cliniquement définie (SEPCD) et le traitement à ce stade retarde considérablement l’avènement d’un second évènement clinique et améliore le pronostic au long cours. Déterminer le profil épidémiologique de nos pati...
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Published in: | Revue neurologique 2016-04, Vol.172, p.A88-A88 |
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Main Authors: | , |
Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Le syndrome cliniquement isolé ou CIS est souvent le prélude à une sclérose en plaques cliniquement définie (SEPCD) et le traitement à ce stade retarde considérablement l’avènement d’un second évènement clinique et améliore le pronostic au long cours.
Déterminer le profil épidémiologique de nos patients CIS sous interféron B et évaluer l’intérêt de ce traitement dans une population maghrébine dont le profil évolutif en cas de SEP définitive semble plus sévère d’après la littérature.
Trente patients CIS suggestifs de SEP sélectionnés ont été suivis sur plus de 5ans (33,33 %). L’étude a porté sur : l’âge de début, le sexe, la clinique initiale, l’IRM cérébro-médullaire initiale (nombre et siége des lésions T2, la prise de contraste), la détection de bandes oligoclonales (BOC) dans le LCR, la survenue d’un second évènement clinique et l’évolution lésionnelle sur l’IRM de contrôle des patients non convertis en SEP.
Cinquante pour cent des patients ont moins de 30ans, un sex-ratio de 1,14 et des troubles moteurs inauguraux dans 33,33 % des cas. Les BOC sont présentes dans 63,3 % des cas et les lésions T2 dépassent 9 dans 60 % des cas à l’IRM initiale, 83,33 % sus- et sous-tentorielles et 20 % prenant le gado ; 13,33 % des patients ont converti en SEPCD dans un délai moyen de 2,6ans et 61,53 % des CIS non convertis ont présenté de nouvelles lésions T2 sur l’IRM de contrôle.
Le risque de conversion des CIS en SEPCD a été estimé entre 45 et 55 % à 2ans de traitement. Ce taux a été plus faible dans notre étude (13,33 %) malgré la présence de facteurs prédictifs de conversion (IRM, LCR). L’activité inflammatoire maximale objectivée chez nos patients à ce stade de la maladie pourrait expliquer ce taux.
La coexistence de BOC dans le LCR ou d’une importante charge lésionnelle sur l’IRM initiale ne semble pas influer sur le risque de conversion en SEP définitive dans notre série. |
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ISSN: | 0035-3787 |
DOI: | 10.1016/j.neurol.2016.01.213 |