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Neuropathie optique inflammatoire : étude monocentrique Tunisienne
La neuropathie optique inflammatoire (NOI) se définit par une baisse visuelle douloureuse. Elle se voit le plus souvent chez les Caucasiens et peut s’associer à une maladie inflammatoire plus diffuse. Étudier les particularités cliniques, paracliniques, étiologiques et évolutives de patients tunisie...
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Published in: | Revue neurologique 2018-04, Vol.174, p.S29-S29 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | La neuropathie optique inflammatoire (NOI) se définit par une baisse visuelle douloureuse. Elle se voit le plus souvent chez les Caucasiens et peut s’associer à une maladie inflammatoire plus diffuse.
Étudier les particularités cliniques, paracliniques, étiologiques et évolutives de patients tunisiens présentant une NOI.
Il s’agit d’une étude rétrospective incluant tous les patients ayant consulté au service de neurologie du CHU Razi entre janvier 2002 et novembre 2017 pour une NOI. Nous avons précisé les données épidémiologiques, cliniques (neurologiques et ophtalmologiques) chez tous les patients. Nous avons recueilli également les résultats des potentiels évoqués visuels (PEV), de l’IRM cérébromédullaire, de la ponction lombaire (PL) et du bilan immunologique et infectieux.
Nous avons colligé 80 patients (30♂/50♀ ; âge moyen=35,3 ans). La NOI était indolore, bilatérale d’emblée, et avec dyschromatopsie dans respectivement 70 %, 48,7 % et 16 % des cas. Elle était démyélinisante chez 68 % des patients. Les étiologies étaient dominées par la NOI idiopathique (41,25 %), la sclérose en plaques (SEP) (27,5 %) et le syndrome de Sjôgren (7,5 %). La NOI était inaugurale d’une maladie inflammatoire dans 24 %. L’amélioration sous corticothérapie était rapportée chez 89 % des patients.
À notre connaissance, notre étude est la première qui décrit la NOI dans une population maghrébine. Plusieurs atypies étaient identifiées à savoir l’absence de douleur, la bilatéralité d’emblée et la faible fréquence de la dyschromatopsie. La prédominance de l’origine idiopathique et de son association à une SEP et la réponse aux corticoïdes étaient retrouvées dans les études occidentales et asiatiques.
La présentation clinique de la NOI chez nos patients était parfois déroutante. Toutefois, le profil étiologique et évolutif rejoint celui des autres études. |
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ISSN: | 0035-3787 |
DOI: | 10.1016/j.neurol.2018.01.066 |