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Les AVC du vol aérien issus de l’aéroport Charles-de-Gaulle : étude rétrospective sur 4 ans de 2014 à 2017 sur 58 patients

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) survenant pendant ou juste après un vol aérien restent mal connus sur le plan clinique, étiologique et de devenir. Leur incidence reste aussi à définir. Décrire les manifestations cliniques, le type d’AVC, leur cause et leur pronostic. Évaluer l’incidence de...

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Published in:Revue neurologique 2018-04, Vol.174, p.S79-S79
Main Authors: Benoit, Tristan, Bargain, Philippe, Corabianu, Ovidiu
Format: Article
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) survenant pendant ou juste après un vol aérien restent mal connus sur le plan clinique, étiologique et de devenir. Leur incidence reste aussi à définir. Décrire les manifestations cliniques, le type d’AVC, leur cause et leur pronostic. Évaluer l’incidence des AVC du vol aérien. Étude rétrospective consécutive sur 47 mois (prolongation d’une étude sur 36 mois antérieure) de 2014 à 2017. Nous appelons AVC du vol aérien les patients hospitalisés en USINV avec un diagnostic final d’AVC ou AIT, issus de l’aéroport Charles-De-Gaulle, survenu pendant le vol aérien ou dans les 24h suivant le vol (stoke mimick exclu). Au total, 58 patients remplissent les critères d’AVC du vol aérien. Les patients sont jeunes, de sexe masculin, avec un score NIHSS initial faible et un faible niveau de handicap. Le taux de thrombolyse est de 15,5 %, le taux de thrombectomie est de 3,5 %. On compte 80 % d’AVC ischémiques, 10 % d’AIT, 10 % d’AVC hémorragiques. Les facteurs de risque vasculaire sont communs à la population générale mais le syndrome du vol long-courrier (embolie pulmonaire) est spécifique. Par cette grande série d’AVC du vol aérien, on estime l’incidence à 1 AVC/32 000 vols. Le taux d’AVC de cause indéterminée reste élevé (32 %) souvent en rapport avec une DMS courte. Nous avons cherché à contacter les patients par courrier pour préciser le bilan étiologique fait en externe et le niveau de handicap résiduel à 6 mois. Une étude prospective multicentrique est nécessaire pour mieux préciser les causes des AVC du vol aérien, leur incidence, et le devenir à moyen terme de ces patients.
ISSN:0035-3787
DOI:10.1016/j.neurol.2018.01.180