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Connaissance et attitude des enseignants sur l’épilepsie
Peu d’études réalisées au Maroc sur les préjugés des patients et de leur entourage montrent un manque de connaissance de l’épilepsie. Ces fausses conceptions provoquent des souffrances supplémentaires pour les patients et leurs familles. La connaissance de l’épilepsie et des attitudes des enseignant...
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Published in: | Revue neurologique 2019-04, Vol.175, p.S19-S19 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Peu d’études réalisées au Maroc sur les préjugés des patients et de leur entourage montrent un manque de connaissance de l’épilepsie. Ces fausses conceptions provoquent des souffrances supplémentaires pour les patients et leurs familles.
La connaissance de l’épilepsie et des attitudes des enseignants de différents cycles scolaires envers les étudiants épileptiques sont les deux principaux objectifs de cette étude.
Il s’agit d’une étude de type transversale à visée descriptive et analytique, réalisée auprès de 120 enseignants. La collecte des données a été réalisée à l’aide d’un questionnaire évaluant le niveau de connaissance et d’attitude des enseignants en matière d’épilepsie. Les questions ont été transposées du test Attitudes envers les personnes atteintes d’épilepsie (ATPE). Le questionnaire contient également des questions relatives aux informations sociodémographiques et aux expériences des enseignants en matière d’épilepsie.
Nos résultats préliminaires indiquent que 51,25 % des enseignants pensent que les conditions de vie d’une personne épileptique sont détériorées. Au total, 52,5 % de notre échantillon considèrent que les enfants épileptiques représentent un danger pour les autres élèves de la classe. En outre, 62,5 % pensent que les épileptiques sont toujours sujets aux accidents. Les deux catégories d’attitudes qui sont retrouvées sont l’attitude intermédiaire et l’attitude positive (à 75 %) à l’égard des épileptiques.
Nos résultats suggèrent qu’il y a une faible connaissance de la maladie par les enseignants au Maroc. Notre étude a montré que les enseignants ont une attitude positive à l’égard de leurs élèves épileptiques, malgré la persistance de certaines attitudes négatives. Ces résultats nous amènent à recommander la nécessité d’adopter une approche multidimensionnelle pour corriger ainsi les idées fausses des enseignants sur la maladie.
Les programmes éducatifs et la formation d’enseignants sont nécessaires pour combler les lacunes dans les connaissances sur l’épilepsie, corriger les attitudes envers les personnes atteintes d’épilepsie et lutter contre les fausses croyances concernant la maladie. |
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ISSN: | 0035-3787 |
DOI: | 10.1016/j.neurol.2019.01.078 |