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Suivi d’une cohorte strasbourgeoise de patients atteints de sclérose en plaques progressive traités par anti-CD20
Les anticorps monoclonaux anti-CD20 sont depuis peu utilisés dans la sclérose en plaques progressive (SEP-P) et des données de vie réelle sont manquantes. L’objectif de cette étude était de décrire une cohorte de patients avec une SEP-P traités par ocrelizumab ou rituximab en vie réelle et de recher...
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Published in: | Revue neurologique 2021-04, Vol.177, p.S111-S111 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Les anticorps monoclonaux anti-CD20 sont depuis peu utilisés dans la sclérose en plaques progressive (SEP-P) et des données de vie réelle sont manquantes.
L’objectif de cette étude était de décrire une cohorte de patients avec une SEP-P traités par ocrelizumab ou rituximab en vie réelle et de rechercher des facteurs prédictifs de l’évolution clinique sous traitement.
Cette étude de cohorte prospective a inclus les patients atteints d’une forme progressive primaire ou secondairement progressive de SEP suivis au CHU de Strasbourg, ayant débuté un traitement par anti-CD20 (ocrelizumab ou rituximab) avant mars 2019. Ces patients ont bénéficié d’un suivi semestriel de l’Expanded Disability Status Scale (EDSS), du Timed 25-Foot Walk (T25FW), du 9-Hole Peg Test (9-HPT) et du Symbol Digit Modalities Test (SDMT). L’analyse portait sur la progression de l’EDSS (EDSS≥1,0 si ≤5,5 et ≥0,5 si ≥6,0).
Nous avons inclus 102 patients, dont 46 % de femmes, d’âge moyen 54,7 ans (±9,2) avec 75 % de formes primaires progressives. L’EDSS médian de baseline était de 6,0 [4,0–6,5]. Durant la première année sous traitement, il existe une réduction significative de la proportion de patients présentant une progression de l’EDSS par rapport à l’année précédant la mise sous traitement (18 % vs 33 % ; p=0,037). Nous présenterons les résultats complets aux JNLF en mars 2021.
Les anti-CD20 participent à une stabilisation de la maladie. La persistance de cet effet dans le temps est incertaine. Les évaluations réalisées dans cette étude, et notamment le T25FW, pourraient être utiles dans la pratique courante pour identifier des patients à risque d’aggravation.
Cette étude souligne l’intérêt d’une thérapie par anti-CD20 dans les SEP-P et interroge sur l’importance d’évaluations standardisées pour identifier des patients à risque d’aggravation. D’autres études sont nécessaires pour identifier précocement ces patients. |
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ISSN: | 0035-3787 |
DOI: | 10.1016/j.neurol.2021.02.336 |