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Impact de la précarité sur l’obésité dans la filière surcharge pondérale du service d’endocrinologie, diabétologie, maladies métaboliques et nutrition du CHU de Bordeaux

L’obésité est une maladie chronique grave, devenue une véritable épidémie mondiale. Son lien avec la précarité, également en progression, a été à de nombreuses reprises observé. Cependant, le retentissement de la précarité sur la prise en charge de l’obésité est mal établi notamment en termes de com...

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Published in:Nutrition clinique et métabolisme 2016-09, Vol.30 (3), p.260-261
Main Authors: Loddo, C., Amour, R., Tabarin, A., Monsaingeon, M., Gatta-Cherifi, B.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:L’obésité est une maladie chronique grave, devenue une véritable épidémie mondiale. Son lien avec la précarité, également en progression, a été à de nombreuses reprises observé. Cependant, le retentissement de la précarité sur la prise en charge de l’obésité est mal établi notamment en termes de complications, d’adhésion au suivi et de perte de poids engendrée. Cent quarante patients obèses ont été inclus, dont 87 ont pu être suivi, ainsi que 40 patients diabétiques et 71 patients d’endocrinologie hospitalisés en hôpital de semaine dans les filières correspondantes du service d’endocrinologie, diabétologie, maladies métaboliques et nutrition du CHU de Bordeaux. Le score d’évaluation de la précarité et des inégalités de santé pour les centres d’examens de santé (Épices) a été utilisé pour définir la précarité à l’échelle individuelle chez tous les patients avec un seuil pour la précarité définit à 30. Pour les patients obèses, nous avons recueilli des données anthropométriques (poids, taille, calcul de l’indice de masse corporelle et tour de taille), l’existence de complications métaboliques, le score d’activité physique et l’évolution après le suivi (pourcentage de perte de poids, complications). Les comparaisons entre les patients ont été réalisées par Anova pour les variables quantitatives et par test de Chi2 pour les variables qualitatives. Des corrélations de Spearman ont été réalisées. Les résultats sont exprimés en moyenne±écart-type. Les patients obèses et diabétiques étaient plus précaires que les patients hospitalisés en endocrinologie (score Épices respectivement de 29±19,41 et 29,86±23,01 contre 18,92±14,95 ; p
ISSN:0985-0562
1768-3092
DOI:10.1016/j.nupar.2016.09.087