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Epidemiologie de la nutrition artificielle a domicile en pediatrie dans la region des hauts de france en 2016 : etude preliminaire

Epidémiologie. Les données épidémiologiques concernant la nutrition artificielle à domicile (NAD) pédiatrique en France sont peu connues et très peu de données ont été publiées. C’est en raison de l’évolution du cadre législatif concernant la NAD, notamment depuis 2014 pour la nutrition parentérale,...

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Published in:Nutrition clinique et métabolisme 2019-03, Vol.33 (1), p.26-26
Main Authors: Dehak, R., Guimber, D., Ley, D., Coopman, S., Michaud, L., Gottrand, F., Lescut, D.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Epidémiologie. Les données épidémiologiques concernant la nutrition artificielle à domicile (NAD) pédiatrique en France sont peu connues et très peu de données ont été publiées. C’est en raison de l’évolution du cadre législatif concernant la NAD, notamment depuis 2014 pour la nutrition parentérale, que les études d’incidence et de prévalence sont devenues possibles en France. Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective réalisée grâce aux directions régionales du service médical de l’assurance maladie (DRSM). L’objectif principal est de déterminer l’incidence et la prévalence de la NAD pédiatrique, dans la région des Hauts-de-France de manière fiable et de décrire au mieux les pathologies à l’origine des indications de NAD en s’aidant de la classification des Affections de Longue Durée (ALD) chez les enfants de moins de 15 ans. L’incidence de la nutrition entérale à domicile (NED) pédiatrique dans la région des Hauts-de-France est de 17,9 enfants pour 100 000 Hab/an et celle de la nutrition parentérale à domicile (NPD) pédiatrique est de 1,1 enfants pour 100 000 Hab/an. Les prévalences de la NED et de la NPD pédiatriques sont respectivement de 67,2 patients/100 000 hab/an et 2,7 patients/100 000 Hab/an. Les indications de NED sont dominées par les affections neurologiques (34,6 %), les pathologies faisant partie des ALD hors liste (représentées en majorité par les pathologies digestives hors MICI) (35,8 %) et les insuffisances d’organe (18,7 %) (Tableau 1). Pour la NPD les données ALD n’ont pas été renseignées par la DRSM (trop peu d’effectif risquant l’identification des patients). La projection de ces taux à la population générale amènerait à une estimation d’environ 7984 enfants pris en charge en France en NED et 264 enfants pris en charge en NPD. Selon les données de l’Inserm de 2016, la région des Hauts-de-France est la 3e région en France en termes de nombre de naissance par mère et elle a le taux le plus élevé de naissances prématurées en France Métropolitaine soit 9,4 % des naissances. Le taux de natalité et de prématurité élevé peut, peut-être, expliquer cette prévalence élevée de NED dans notre région. Les résultats de notre étude sont des résultats préliminaires, nous sommes en attente des données des DRSM des autres régions de France pour compléter notre étude.
ISSN:0985-0562
1768-3092
DOI:10.1016/j.nupar.2019.01.263