Obésité viscérale calculée sur une coupe unique scanographique en L3 au cours de la maladie de Crohn et sa corrélation avec l’activité de la maladie

• Published in: Nutrition clinique et métabolisme 2022-02, Vol.36 (1), p.S30-S30
• Main Authors: Moussaoui, S., Sallem, O.K., Moussaoui, M., Nciri, A., Zakhama, M., Ben Chaabene, N., Safer Ep Saad, L.
• Format: Article
• Language: fre
• ISSN: 0985-0562; 1768-3092
• DOI: 10.1016/j.nupar.2021.12.057

Le tissu adipeux viscéral est récemment décrit comme un organe endocrinien actif impliqué dans le syndrome métabolique et la régulation de l’inflammation. Le but de cette étude était d’évaluer la prévalence de la surcharge pondérale et de l’obésité par IMC en premier lieu et par calcul de la masse grasse viscérale des patients sur une coupe unique scanographique en L3 et corréler cette obésité à l’activité de la maladie. Il s’agit d’une étude rétrospective sur une période de 6 ans colligeant les patients hospitalisés dans notre service dans les trois mois de diagnostic de la MC et bénéficiant d’une imagerie par tomodensitométrie. Pour chaque patient, nous avons relevé les données cliniques ; poids, taille, indice de masse corporelle (IMC) et radiologique la surface de masse grasse viscérale (SMGV). Une surcharge pondérale était définie par un IMC entre 25 et 30kg/m2 et une obésité par un IMC>30kg/m2. L’obésité viscérale était quant à elle définie par une SMGV=130cm2. La saisie et l’analyse des données ont été réalisées au moyen du logiciel SPSS version 26.0. Nous avons colligé 65 patients d’âge moyen de 37 [17–65]. Il s’agissait de 35 hommes (53,8 %) et 25 femmes (46,2) avec une moyenne de suivi de 32 [6–72] mois. La moyenne de l’IMC était à 23,9±5,1kg/m2. Vingt-six malades (36 %) avaient un IMC>25kg/m2 répartit comme suit ; 18 (27,7 %) en surcharge pondérale et 8 (12,3 %) obèses. Seulement 16 patients (24,6 %) avaient une obésité viscérale radiologique, ce nombre a inclut tous les patients obèses avec 8 malades en surpoids sans corrélation avec leur IMC. La survenue des poussées modérées était significativement plus fréquente chez les patients ayant une obésité viscérale (p