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Discrimination et monitoring alimentaire

La métacognition correspond à la capacité d’une personne à être conscient de ses propres comportements et à pouvoir les moduler. Dans cette étude, nous cherchons à mettre en évidence l’existence d’une métacognition fixée aux comportements alimentaires. Nous avons cherché à tester la capacité à discr...

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Bibliographic Details
Published in:Nutrition clinique et métabolisme 2023-05, Vol.37 (2), p.e29-e30
Main Authors: Léger, M., Dupierrix, E., Moinard, C., Moulin, C.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:La métacognition correspond à la capacité d’une personne à être conscient de ses propres comportements et à pouvoir les moduler. Dans cette étude, nous cherchons à mettre en évidence l’existence d’une métacognition fixée aux comportements alimentaires. Nous avons cherché à tester la capacité à discriminer deux aliments en fonction de différentes caractéristiques : le nombre de kilocalories, le nombre de glucides, le niveau d’appréciation et la fréquence de consommation. L’hypothèse étant que nous sommes capables de juger deux aliments et d’attribuer un niveau de confiance dans notre réponse qui représente notre niveau de certitude. Mettre en évidence que la métacognition alimentaire existe pourrait bénéficier à la prise en charge des personnes souffrant de troubles du comportement alimentaire (TCA). Afin de tester ces hypothèses nous avons présenté aux participants un paradigme de choix forcé à deux alternatives (2AFC) suivant un plan factoriel mixte comprenant un facteur inter-sujet, le Groupe (Métacognitif et Sans jugement) et deux facteurs intra-sujet, (1) le Type de qualité alimentaire (Kilocalories, Glucides, Organoleptique et Fréquence) et (2) la Distance entre les deux aliments (Petite, Moyenne et Grande). Les participants devaient dans un premier temps discriminer deux images d’aliments en fonction d’une qualité. Après chaque question, les participants du groupe métacognitif devaient émettre un jugement de confiance envers leur réponse sur une échelle de Likert allant de 50 % à 100 %. Nous avons également administré de manière contrebalancée l’EAT-26, la BIAS-BD et les fluences verbales ainsi que les séquences motrices de Luria de la BREF. Trente-neuf participants ont été inclus dans le groupe Sans jugement (M=22 ans, SD=4,29) et 46 dans le groupe Métacognitif (M=21,9 ans, SD=4,14). Afin d’observer l’effet de la distance et du type de qualité sur la performance (proportion de réponses correctes), nous avons effectué une Anova sur mesure répétées. Les résultats montrent un effet simple de la Distance, [F(2,166)=72,26, p
ISSN:0985-0562
1768-3092
DOI:10.1016/j.nupar.2023.03.048