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Identification des freins à la prescription de la réhabilitation respiratoire pour les patients atteints de BPCO en médecine générale
Malgré des recommandations du plus haut niveau de preuve (grade A), la réhabilitation respiratoire reste très largement sous-prescrite par les médecins généralistes, qui sont pourtant en première ligne dans la prise en charge et le suivi des patients atteints de BPCO. Étude semi-qualitative auprès d...
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Published in: | Revue de pneumologie clinique 2017-06, Vol.73 (3), p.115-119 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Malgré des recommandations du plus haut niveau de preuve (grade A), la réhabilitation respiratoire reste très largement sous-prescrite par les médecins généralistes, qui sont pourtant en première ligne dans la prise en charge et le suivi des patients atteints de BPCO.
Étude semi-qualitative auprès des médecins généralistes installés dans la ville de Montauban (Tarn-et-Garonne).
Le taux de réponse était de 57 %. Quatre-vingt-six pour cent des patients BPCO suivis en médecine générale n’ont jamais participé à un programme de réhabilitation respiratoire. Quatre-vingt pour cent des médecins généralistes interrogés déclaraient ne pas connaître les dernières recommandations de la HAS. Un total de 66,7 % des médecins généralistes interrogés considéraient que la prescription de la réhabilitation respiratoire relève de leur compétence. Quatre-vingt-sept pour cent des médecins généralistes déclarent ne pas connaître les programmes de réhabilitation respiratoire existants dans leur région.
Les résultats de ce travail de thèse suggèrent que le principal frein à la prescription de la réhabilitation respiratoire pour les patients BPCO en médecine générale pourrait être la méconnaissance des programmes existants dans la région d’exercice du praticien. La diffusion d’outils existants tels que la carte des programmes de réhabilitation respiratoire établie par le groupe Alvéole de la Société de pneumologie de langue française (SPLF) pourrait ainsi être un facteur facilitant.
In spite of recommendations of the highest level of proof (rank A), the respiratory rehabilitation remains very widely sub-prescribed by general practitioners, who are nevertheless in the front line in the care and the follow-up of the patients affected by BPCO.
Semi-qualitative study with the general practitioners installed in the city of Montauban (Tarn-et-Garonne).
The rate of answer was 57%. Eighty-six percent of the patients BPCO followed in general medicine have never participated in a respiratory rehabilitation program. Eighty percent of the questioned general practitioners declared not to know the last recommendations of the HAS. A total of 66.7% of the questioned general practitioners considered that prescription of respiratory rehabilitation comes within their remit. Eighty seven percent of the general practitioners declare not to know the existing respiratory programs of rehabilitation in their region.
The main barrier for prescription of respiratory rehabilitation for patients BPCO in genera |
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ISSN: | 0761-8417 |
DOI: | 10.1016/j.pneumo.2017.03.002 |