Loading…
L’induction de tolérance aux anti-inflammatoires non stéroïdiens pourrait être une alternative thérapeutique dans la crise douloureuse vaso-occlusive drépanocytaire
Dans l’école abidjanaise (Côte d’Ivoire), la prise en charge thérapeutique de la crise douloureuse vaso-occlusive du drépanocytaire fait appel aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Malgré leur efficacité, ces médicaments peuvent induire une intolérance. Et quand cela survient, il n’existe...
Saved in:
Published in: | Revue française d'allergologie (2009) 2016-04, Vol.56 (3), p.308-308 |
---|---|
Main Authors: | , , , , , |
Format: | Article |
Language: | fre |
Online Access: | Get full text |
Tags: |
Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
|
Summary: | Dans l’école abidjanaise (Côte d’Ivoire), la prise en charge thérapeutique de la crise douloureuse vaso-occlusive du drépanocytaire fait appel aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Malgré leur efficacité, ces médicaments peuvent induire une intolérance. Et quand cela survient, il n’existe aucune alternative thérapeutique codifiée à notre connaissance. Cette étude vise à évaluer la méthode d’induction de tolérance aux AINS comme alternative thérapeutique dans cette crise drépanocytaire.
Vingt-deux patients drépanocytaires dont 15 hommes et 7 femmes âgés de 12 à 39 ans (moyenne d’âge: 22,41±7,88) reçus pour crise douloureuse vaso-occlusive ont été inclus dans cette étude. Ces patients sont connus pour des antécédents de réactions d’intolérance documentées à l’Ibuprofène et au Diclofénac. Un protocole rapide de prise orale de ces AINS sur trois jours leur a été administré. Le premier jour, les doses initiales de 8,82 mg d’Ibuprofène et 2,20 mg de Diclofénac ont été données. Ces doses ont été graduellement augmentées toutes les heures pendant 6 heures pour atteindre la dose thérapeutique. Le deuxième et troisième jour, la dose thérapeutique a été administrée toutes les 6 heures pendant 12 heures.
Malgré quelques cas (2) d’échec probablement liés soit à la sévérité de la symptomatologie de départ (asthme), soit au mécanisme physiopathologique impliqué, plus de 80 % des patients ont toléré l’Ibuprofène et le Diclofénac.
Cette expérience est une première dans notre contexte. Ce type de protocole pourrait être utilisé en l’absence d’alternative thérapeutique aussi bien chez le drépanocytaire que chez d’autres patients, comme le cas des personnes vivant avec le VIH, développant une intolérance aux antibiotiques sans alternatives, utilisés pour la prévention des infections opportunistes. |
---|---|
ISSN: | 1877-0320 1877-0320 |
DOI: | 10.1016/j.reval.2016.02.140 |