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Pleuropéricardite sévère associée à un traitement par bromocriptine au long cours, revue de la littérature à propos d’un cas
Introduction. – La bromocriptine, appartenant à la classe des ergolines, a une indication courante dans le traitement de la maladie de Parkinson. En dehors des troubles cardiovasculaires, digestifs, neurologiques et psychiques communiqués comme effets adverses dus à la bromocriptine, les auteurs rap...
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Published in: | La revue de medecine interne 2004-04, Vol.25 (4), p.310-314 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Introduction. –
La bromocriptine, appartenant à la classe des ergolines, a une indication courante dans le traitement de la maladie de Parkinson. En dehors des troubles cardiovasculaires, digestifs, neurologiques et psychiques communiqués comme effets adverses dus à la bromocriptine, les auteurs rapportent des cas de fibrose rétropéritonéale et épanchement pleural.
Exégèse. –
Environ 40 cas d’atteintes cutanée, pleurale, pulmonaire et rétropéritonéale ont été décrits lors des traitements au long cours et à forte posologie par bromocriptine. Il y a plus de dix ans, le premier cas de péricardite constrictive est cité dans la littérature, et la bromocriptine est incriminée comme responsable. Depuis, deux autres cas ont été rapportés. Notre observation est une pleuropéricardite constrictive, diagnostiquée chez un patient de 72 ans, traité depuis cinq ans par bromocriptine pour une maladie de Parkinson (dose cumulée 73 grammes). Le bilan étiologique reste négatif. La bromocriptine est suspectée et le traitement est interrompu. Comme dans les trois autres cas, l’état cardiaque et neurologique s’améliore progressivement. Un épaississement péricardique persiste à l’échographie.
Conclusion. –
La responsabilité de la bromocriptine dans l’étiologie des péricardites constrictives est rarement discutée, car il reste un diagnostic d’exclusion. La radiographie pulmonaire et l’échocardiographie périodique pourraient être proposées dans le suivi des patients traités par bromocriptine au long cours.
Introduction. –
Bromocriptin, member of the class of ergolines, is commonly prescribed as treatment of Parkinson’s disease. Apart from vascular, digestif, neurologic and psychic disorders, the authors report cases of retroperitoneal fibrosis and pleural effusion, as adverse reactions related to the bromocriptin.
Synthesis. –
About 40 cases of skin, pleural, lung and retroperitoneal attacks were described after long term and high doses of bromocriptin. More ten years ago, the first case of constrictive pericarditis was cited in the medical literature, and the bromocriptin was incriminated as responsible. Since then, two other cases were cited. Our observation is a constrictive pericarditis, found in a 72 years old patient treated with bromocriptin for Parkinson’s disease since five years (cumulative dose intake 73 grams). Investigations aimed to establish etiology were negative. Bromocriptin is suspected and the treatment is discontinued. As in the three other cases, cardiac and |
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ISSN: | 0248-8663 1768-3122 |
DOI: | 10.1016/j.revmed.2004.01.004 |