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Étude de manifestations viscérales graves au cours du lupus érythémateux systémique : manifestations neuropsychiatriques. À propos 26 cas

Les manifestations neuropsychiatriques au cours du lupus érythémateux systémique (LES) sont fréquentes et hétérogènes. Le but de cette étude est de décrire les aspects cliniques, thérapeutiques et évolutifs du neurolupus. Nous avons mené une étude rétrospective incluant 26 patients atteints d’un LES...

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Bibliographic Details
Published in:La revue de medecine interne 2014-12, Vol.35, p.A144-A144
Main Authors: Jaziri, F., Khedher, M., Najjar, M., Mariem, K., Madiha, M., Sami, T., Khaoula, B.A., Adel, K.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Les manifestations neuropsychiatriques au cours du lupus érythémateux systémique (LES) sont fréquentes et hétérogènes. Le but de cette étude est de décrire les aspects cliniques, thérapeutiques et évolutifs du neurolupus. Nous avons mené une étude rétrospective incluant 26 patients atteints d’un LES avec manifestations neuropsychiatriques, hospitalisés dans notre service entre janvier 2000 et janvier 2013. Il s’agissait de 21 femmes et 5 hommes. Les manifestations neurologiques centrales étaient prédominantes et étaient notées chez 21 patients (80 % des cas). Ces dernières étaient à type de : céphalées chez 6 patientes (23 %), crises comitiales généralisées chez 8 patientes (30 %), déficit neurologique central chez 5 patientes (19 %), syndrome quadri pyramidal chez 3 patients (11 %) et un trouble de la conscience a été noté chez un patient. Les manifestations psychiatriques ont été objectivées chez 11 patientes (42 %) et étaient dominées par la dépression retrouvées chez 5 patients (19 %) et les troubles anxieux retrouvés chez 3 patients (11 %). Les manifestations neurologiques périphériques étaient retrouvées chez 4 de nos malades (15 %). Le traitement était basé dans la majorité des cas sur la corticothérapie à fortes doses associée aux immunosuppresseurs. L’évolution n’a pu être appréciée que chez 13 patients dont deux sont décédés : le premier est décédé par une embolie pulmonaire massive et le deuxième d’une insuffisance rénale chronique. Le diagnostic de neurolupus reste compliqué en l’absence de marqueurs diagnostiques fiables pour chaque type de manifestation clinique. Il doit toujours être posé devant un faisceau d’arguments cliniques et radiologique.
ISSN:0248-8663
1768-3122
DOI:10.1016/j.revmed.2014.10.247