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Efficacité du protocole EUROLUPUS avec de faibles doses de corticoïdes dans les néphropathies prolifératives lupiques dans une cohorte monocentrique martiniquaise

Les néphropathies lupiques prolifératives (NLP) sont plus graves et de moins bon pronostic chez les patients originaires d’Afrique noire que chez les Caucasiens. Le mycophénolate est le médicament plutôt recommandé en cas de NLP dans ces populations bien que l’analyse du sous-groupe afro-américain d...

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Published in:La revue de medecine interne 2015-12, Vol.36, p.A36-A36
Main Authors: Deligny, C., Moinet, F., Brunier, L., Arfi, S., Blettery, M., Jeanbaptiste, G., Polomat, K.
Format: Article
Language:fre
Online Access:Get full text
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Description
Summary:Les néphropathies lupiques prolifératives (NLP) sont plus graves et de moins bon pronostic chez les patients originaires d’Afrique noire que chez les Caucasiens. Le mycophénolate est le médicament plutôt recommandé en cas de NLP dans ces populations bien que l’analyse du sous-groupe afro-américain de l’étude Aspreva Lupus Management n’ait pas permis de montrer de supériorité du mycophénolate sur le cyclophosphamide. Les stratégies de baisse de corticoïdes sont très importantes dans les populations noires du fait de la fréquence du diabète, de l’hypertension et de leurs complications cardiovasculaires. Il n’y a pas de données sur l’utilisation du protocole EUROLUPUS avec de faibles doses de corticoïdes en traitement des NLP dans les populations originaires d’Afrique subsaharienne. Nous apportons notre expérience sur une cohorte de 34 patients martiniquais. Tous les patients ayant un lupus systémique (selon les critères ACR 1997) traités dans le service de médecine interne et rhumatologie depuis 2008 pour une NLP prouvée par une biopsie rénale (classes III et IV ISN-RPS) se voyaient proposer un traitement d’attaque par mycophénolate ou cyclophosphamide (CYC) selon deux modalités (EUROLUPUS et NIH). Ceux choisissant 6 doses intraveineuses de CYC à 500mg tous les 15jours recevaient une dose initiale de 0,5mg/kg/j de prednisone per os et pas de bolus de prednisolone, quand il n’y avait pas d’indication impérative (principalement glomérulonéphrite rapidement progressive, cytopénie auto-immune, myocardite, atteinte cérébrale). Trente-six patients consécutifs allaient choisir ce régime et être rétrospectivement évalués en consultation dans la vraie vie à 3, 6, 12, 24 et 36 mois pour l’apparition d’une rémission complète (RC : protéinurie 24h
ISSN:0248-8663
1768-3122
DOI:10.1016/j.revmed.2015.10.231