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Personnalité et maladies auto-immunes systémiques

La personnalité, ensemble des comportements qui constituent l’individualité d’une personne, peut être modulée par les stress et le trauma. La personnalité est en effet le résultat de l’intégration de la cognition, des pulsions, des émotions, de l’environnement et du fonctionnement interpersonnel d’u...

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Published in:La revue de medecine interne 2016-06, Vol.37, p.A38-A38
Main Authors: Reynier-Legarçon, E., Clément, J.P., Calvet, B., Bézananary, H., Liozon, E., Gondran, G., Palat, S., Ly, K.H., Fauchais, A.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:La personnalité, ensemble des comportements qui constituent l’individualité d’une personne, peut être modulée par les stress et le trauma. La personnalité est en effet le résultat de l’intégration de la cognition, des pulsions, des émotions, de l’environnement et du fonctionnement interpersonnel d’un individu. L’inventaire du tempérament et du caractère (TCI-125) permet d’évaluer les sept dimensions de la personnalité définies par C. Cloninger dans son modèle psychobiologique (4 traits de tempérament [recherche de nouveauté, évitement du danger, dépendance à la récompense et persistance] et 3 traits de caractère [autodétermination, coopération et transcendance]). Les maladies auto-immunes systémiques, d’évolution chronique, sont à l’origine d’un handicap, d’une modification du style de vie et entrainent l’apparition de traits anxieux et/ou dépressifs chez les patients atteints. Aucune étude ne s’est cependant intéressée aux modifications éventuelles de la personnalité existant chez les patients atteints de maladies auto-immunes et sur leurs capacités à exprimer leurs émotions. L’objectif principal de cette étude est la comparaison des dimensions du tempérament et du caractère mesurées par le TCI125, dans une population de patients atteints de maladies auto-immunes (lupus érythémateux disséminé, sclérodermie systémique ou syndrome de Goujerot-Sjögren primitif) en comparaison avec celles retrouvées en population générale et d’en dégager une éventuelle différence significative en terme de profil dimensionnel de la personnalité. Parallèlement, une analyse par autoquestionnaires de l’anxiété et de la dépression (hospital anxiety and depression, HAD), de l’alexithymie (Toronto alexithymia scale, TAS-20) et de la résilience (CD-Risc) a été réalisée. L’échelle visuelle PRISM (Pictorial Representation of Illness and Self Measure) était utilisée pour mesurer le poids de la souffrance subjective du patient face à la maladie et à son traitement. Les caractéristiques démographiques, les antécédents psychiatriques, le mode de vie et le profil évolutif des différentes maladies auto-immunes étaient parallèlement colligés. Cent vingt patients atteints de maladies auto-immunes systémiques et vus consécutivement en consultation ont été prospectivement inclus (lupus érythémateux disséminé : n=33, sclérodermie systémique : n=43, syndrome de Goujerot-Sjögren primitif : n=44), de même que 62 témoins volontaires sains appariés par le sexe et la classe d’âge. Les patients atteints
ISSN:0248-8663
1768-3122
DOI:10.1016/j.revmed.2016.04.238