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Médecine interne polyvalente d’aval des urgences : caractéristiques des patients sans comorbidités hospitalisés dans les services de médecine interne d’aval des urgences en 2015 (enquête Sifmi 2015)

En médecine interne polyvalente d’aval des urgences, l’activité de soins concerne classiquement essentiellement des patients âgés et polypathologiques. Toutefois, l’étude SiFMI 2015 a montré que 27 % des patients hospitalisés dans ces structures n’ont aucune comorbidité mesurée par le score de Charl...

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Published in:La revue de medecine interne 2016-06, Vol.37, p.A80-A81
Main Authors: Didon, A., Delforge, J.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:En médecine interne polyvalente d’aval des urgences, l’activité de soins concerne classiquement essentiellement des patients âgés et polypathologiques. Toutefois, l’étude SiFMI 2015 a montré que 27 % des patients hospitalisés dans ces structures n’ont aucune comorbidité mesurée par le score de Charlson. Nous avons cherché à analyser cette population de patients, qui nécessite toutefois une hospitalisation dans ces structures en 2015. Entre le 29 juin et le 19 juillet 2015, 19 services de médecine interne répartis sur l’ensemble du territoire national ont recueilli de manière prospective les caractéristiques démographiques, les comorbidités, les traitements habituels, les motifs d’hospitalisation, les durées de séjour, ainsi que les paramètres biologiques des patients hospitalisés via les services d’accueil d’urgence pendant 7jours consécutifs (étude SiFMI 2015). Le score de Charlson a été utilisé pour caractériser les comorbidités des patients et la gravité de l’état clinique des patients à l’admission a été évaluée par le score SCS. Nous avons analysé et comparé les caractéristiques des patients sans comorbidité (Charlson=0) à celles des patients polypathologiques (Charlson>0). La cohorte SIFMI comportait 366 patients, parmi lesquels 98 (27 %) n’avaient aucune comorbidité active à l’admission (groupe 1=Charlson 0), tandis que les 268 autres étaient polypathologiques (groupe 2=Charlson>0) avec un score de Charlson moyen de 3,4 ; SD 2,4 [1–14]. Les patients du groupe 1 étaient significativement plus jeunes que ceux du groupe 2 : 50,4ans [18–95] contre 74,7ans [16–97] ; p
ISSN:0248-8663
1768-3122
DOI:10.1016/j.revmed.2016.04.307