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Efficacité et sécurité des biothérapies dans la polychondrite atrophiante. Résultats de l’observatoire BIOPCA
Il n’y a pas d’étude ayant comparé l’efficacité et la sécurité des biothérapies dans une large cohorte de patients atteints de polychondrite atrophiante (PCA). C’est l’objectif de l’observatoire BIOPCA. L’observatoire BIOPCA a été ouvert début 2015. Il visait à inclure de façon ambispective et multi...
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Published in: | La revue de medecine interne 2016-12, Vol.37, p.A82-A82 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Il n’y a pas d’étude ayant comparé l’efficacité et la sécurité des biothérapies dans une large cohorte de patients atteints de polychondrite atrophiante (PCA). C’est l’objectif de l’observatoire BIOPCA.
L’observatoire BIOPCA a été ouvert début 2015. Il visait à inclure de façon ambispective et multicentrique les patients traités en vie réelle par biothérapie pour une PCA entre janvier 2001 et juillet 2015 en France. Les données étaient recueillies au moment de l’exposition (T0) à la biothérapie, à 3 et 6 mois puis tous les 6 mois jusqu’à la fin d’exposition ou la date des dernières nouvelles. Les critères d’efficacité étaient la fréquence de réponse partielle (RP, définie par l’amélioration des symptômes avec activité clinique persistante de la maladie) et de réponse complète (RC, absence d’activité de la maladie) dans les 6 premiers mois d’exposition, et l’évolution de la dose de corticoïdes entre T0 et le sixième mois pour les patients ayant une exposition d’au moins 6 mois à la biothérapie. Les effets indésirables ont été décrits. Nous avons également comparé la persistance des biothérapies (hors rituximab) et les raisons de leur arrêt. Les facteurs associés à une réponse (RP ou RC) durant les 6 premiers mois d’exposition à une première ligne de biothérapie ont été analysés par régression logistique multivariée.
La cohorte a inclus 41 patients exposés à 105 biothérapies (anti-TNF, n=60 ; tocilizumab, n=17 ; anakinra, n=15 ; rituximab, n=7 ; abatacept, n=6). L’âge moyen était de 46,9±12,5 ans et 53,6 % étaient des hommes. Le délai médian entre le diagnostic de PCA et la première exposition à une biothérapie était de 26,5 mois. Tous les patients répondaient aux critères diagnostiques de McAdam, de Damiani et de Michet. La PCA était cliniquement active au moment de l’exposition à la biothérapie chez tous les patients sauf 2. Les raisons de la prescription de biothérapie étaient la corticodépendance (n=28), la corticorésistance (n=11) ou des effets indésirables à d’autres traitements (n=3). La première biothérapie était : un anti-TNF (n=30), le tocilizumab (n=5), le rituximab (n=4), l’anakinra et l’abatacept (1 chacun). Vingt-huit patients étaient exposés à au moins 2 lignes de biothérapies. Au total, la fréquence de RP ou RC durant les 6 premiers mois d’exposition était de 62,9 %. Elle était inférieure pour l’anakinra et l’abatacept (respectivement, 53,3 % et 50,0 %) par rapport aux autres biothérapies. La fréquence globale de RC au cours des 6 premiers mo |
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ISSN: | 0248-8663 1768-3122 |
DOI: | 10.1016/j.revmed.2016.10.041 |