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Épidémiologie et caractéristiques en Martinique de la maladie de Horton avec une biopsie d’artère temporale positive
La maladie de Horton (MH) est une vascularite touchant les gros vaisseaux du sujet âgé, en particulier l’aorte et ses branches crâniennes. Elle plus fréquemment décrite chez les caucasiens mais plus rare dans les populations d’origine africaine et asiatique. Actuellement, non seulement il existe trè...
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Published in: | La revue de medecine interne 2016-12, Vol.37, p.A91-A92 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | La maladie de Horton (MH) est une vascularite touchant les gros vaisseaux du sujet âgé, en particulier l’aorte et ses branches crâniennes. Elle plus fréquemment décrite chez les caucasiens mais plus rare dans les populations d’origine africaine et asiatique. Actuellement, non seulement il existe très peu de séries de patients d’origine africaine dans la littérature, mais on n’a pas de données sur l’incidence de cette maladie dans ces populations. L’objectif de notre étude est de décrire les caractéristiques de cette maladie dans notre population et d’en calculer l’incidence.
Étude rétrospective, monocentrique, descriptive des patients atteints d’une maladie de Horton suivie en Martinique. Le recueil des données a été fait par recoupement des sources : 2 seuls laboratoires d’anatomie pathologique de l’île, services de médecine interne et rhumatologie. Les critères d’inclusions étaient : une biopsie de l’artère temporale (BAT) compatible avec une maladie de Horton chez un patient vivant en Martinique. Les critères d’exclusion étaient l’absence de BAT ou une BAT négative.
Trente-huit patients atteints de MH confirmée par une BAT ont été retrouvés de 1991 à 2016 dont 2 d’origine caucasienne et les 36 autres d’origine afro-caribéenne. Il y avait 29 femmes et 9 hommes avec un sex-ratio (F/H) de 3,2 avec un âge moyen de 75,8 ans±7,24 au diagnostic.
Les caractéristiques cliniques étaient : 12,1 % (4/33) de fièvre, 75 % (25/33) un amaigrissement, 71,4 % (25/35) des céphalées, 35,4 % (11/31) une claudication de la mâchoire, 36,3 % (12/33) une hyperesthésie du cuir chevelu, 37,1 % (13/35) une atteinte ophtalmologique dont 12 avaient une névrite optique ischémique antérieure (NOIA) et un avait une baisse d’acuité visuelle non précisée. On mettait en évidence chez 38,2 % (13/34) une pseudopolyarthrite rhizomélique associée et 8,8 % (3/34) des arthralgies inflammatoires. Des complications ischémiques non ophtalmiques étaient retrouvées chez 4 patients (11,7 %) : une artérite des membres inférieurs (n=2), un infarctus cérébral (n=2). Dix patients (41 %) présentaient d’autres atteintes moins fréquentes : douleurs de mâchoire amenant à une avulsion dentaire (n=5), carotidodynies (n=2), signes digestifs (n=2), et une toux sèche (n=2). Un syndrome inflammatoire biologique était présent dans plus 90 % des cas avec une CRP>10mg/L dans 93,7 % (30/32) des cas avec une moyenne de 93,7mg/L±69,9 et la VS>50mm dans 90,4 % (19/21). Quatorze patients ont eu un scanner thoraco-abdomina |
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ISSN: | 0248-8663 1768-3122 |
DOI: | 10.1016/j.revmed.2016.10.055 |