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Caractéristiques épidémio-cliniques, endoscopiques et histologiques des lymphomes primitifs du tube digestif (LPTD) : données d’une série tunisienne

Les lymphomes primitifs du tube digestif (LPTD) représentent la forme la plus fréquente des lymphomes non hodgkinien (LNH) extra ganglionnaire (36 %). Ces tumeurs demeurent une pathologie rare (4 % des tumeurs digestives) mais leur incidence est en progression. Le but de ce travail est d’étudier les...

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Published in:La revue de medecine interne 2016-12, Vol.37, p.A186-A187
Main Authors: Jaziri, H., Dahmeni, W., Ksiaa, M., Hammami, A., Ben Mansour, I., Brahem, A., Ajmi, S., Ben Slama, A., Jmaa, A.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Les lymphomes primitifs du tube digestif (LPTD) représentent la forme la plus fréquente des lymphomes non hodgkinien (LNH) extra ganglionnaire (36 %). Ces tumeurs demeurent une pathologie rare (4 % des tumeurs digestives) mais leur incidence est en progression. Le but de ce travail est d’étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, endoscopiques et histologiques des LPTD. Il s’agit d’une étude rétrospective ayant inclus tous les cas de LPTD (en dehors du lymphome marginal du MALT) prouvés histologiquement et pris en charge dans le service de gastro-entérologie à Sahloul durant une période de 12ans (janvier 2004–décembre 2015). Notre étude a porté sur 37 patients comportant 21 hommes et 16 femmes (sex-ratio à 1,3) dont l’âge moyen était 49ans avec des extrêmes de 17 à 84ans. La symptomatologie fonctionnelle était dominée par l’altération de l’état général (94 %) et les douleurs abdominales de siège essentiellement gastrique (78 %). La maladie était révélée par une hémorragie digestive haute dans 4 cas, dysphagie basse (n=3), anémie hypochrome microcytaire (n=3) et un syndrome subocclusif dans un seul cas. L’estomac était la localisation prépondérante pour les LPTD (n=27), suivi par l’intestin grêle (n=6), le colon et le rectum (n=3) et enfin l’œsophage (1 seul cas).L’aspect endoscopique était un processus ulcéro-bourgeonnant dans les deux tiers des cas, un ulcère gastrique (n=5) et un gros plis (n=3). Le lymphome B à grandes cellules présentait la forme histologique prédominante (33 cas), le lymphome T était prouvé chez 3 patients, avec un seul cas du lymphome de Burkitt. Le statut HP était déterminé chez seulement 30 % des cas de notre série. Il était positif dans la moitié des cas. Au terme du bilan d’extension, il s’agissait de formes localisées (IE, II1E) dans 71 % des cas et de formes disséminées (Ii2E à IV) chez 29 % des cas. Les lymphomes primitifs du tube digestif (LPTD) constituent un groupe d’affections hétérogènes par leur présentation clinique et histologique, variables selon la topographie des lésions. Le développement de nouvelles techniques d’investigation, notamment l’immuno-histochimie, la cytogénétique et la biologie moléculaire a permis d’améliorer la prise en charge thérapeutique ainsi que le pronostic.
ISSN:0248-8663
1768-3122
DOI:10.1016/j.revmed.2016.10.228