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Profil étiologique des adénopathies dans un service de médecine interne

Les adénopathies (ADP) constituent un motif fréquent de consultation, d’hospitalisation et d’investigation en médecine interne. Elles posent surtout un problème de diagnostic étiologique. Étude rétrospective colligeant 134 dossiers de patients, hospitalisés au service de médecine interne de l’hôpita...

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Published in:La revue de medecine interne 2017-06, Vol.38, p.A132-A132
Main Authors: Ben Hassine, I., Mzabi, A., Ben Fredj, F., Daada, S., Rezgui, A., Karmani, M., Mrad, B., Kechrid Laouani, C.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Les adénopathies (ADP) constituent un motif fréquent de consultation, d’hospitalisation et d’investigation en médecine interne. Elles posent surtout un problème de diagnostic étiologique. Étude rétrospective colligeant 134 dossiers de patients, hospitalisés au service de médecine interne de l’hôpital Sahloul entre 2005 et 2016 pour exploration d’adénopathies. Nous avons étudié les particularités épidémiologiques, cliniques et étiologiques de ces adénopathies. Il s’agissait de 58 hommes et 76 femmes, l’âge moyen était de 56 ans (18–96 ans). Les circonstances de découverte étaient : une altération de l’état général dans 92 cas, une fièvre prolongée (22 cas) et des douleurs osseuses (11 cas). La durée moyenne d’évolution de ces adénopathies était de 2 mois. L’examen physique révélait une splénomégalie (38 cas), une hépatomégalie (17 cas), des polyadénopathies (126 cas) et une adénopathie isolée (8 cas). Les adénopathies était cervicales dans 32 % des cas, sus-claviculaires (13 % des cas), axillaires (7 % des cas) et inguinale (10 % des cas). Des adénopathies profondes étaient associées dans 66 % des cas. Une biopsie ganglionnaire était pratiquée dans 72 % des cas. Les étiologies étaient : une cause infectieuse dans 31 % des cas (tuberculose ganglionnaire dans 22 % des cas, germes pyogènes dans 4 % des cas), une origine néoplasique (31 % des cas) à type d’hémopathie maligne (20 % des cas) et une néoplasie solide avec métastases ganglionnaires (11 % des cas). Une sarcoïdose a été retrouvée dans 12 % des cas, un syndrome de Gougerot-Sjögren dans 3 % des cas, une maladie de Still dans 2 % des cas et un déficit immunitaire commun variable ainsi qu’un purpura rhumatoïde dans 0,7 % des cas. L’enquête étiologique était non concluante dans 18 cas. Un traitement spécifique était préconisé en fonction de l’étiologie. La découverte d’ADP impose une enquête étiologique rigoureuse. L’histologie a une place importante dans l’orientation étiologique des ADP. Le traitement et le pronostic dépendent de l’étiologie.
ISSN:0248-8663
1768-3122
DOI:10.1016/j.revmed.2017.03.166