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Facteurs influençant l’adhésion aux traitements de fonds conventionnels (csDMARDs) dans la polyarthrite rhumatoïde évaluée par le MMAS-4 : Morisky Medication Adherence Scale
Malgré les avancés thérapeutiques qu’a connu la polyarthrite rhumatoïde (PR) ces dernières années, les traitements de fonds conventionnels (csDMARDs) gardent encore leur place en première intention dans la gestion de la PR. L’adhésion aux csDMARDs est essentielle pour garantir une réponse thérapeuti...
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Published in: | La revue de medecine interne 2020-12, Vol.41, p.A199-A200 |
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Main Authors: | , , , , , , |
Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Malgré les avancés thérapeutiques qu’a connu la polyarthrite rhumatoïde (PR) ces dernières années, les traitements de fonds conventionnels (csDMARDs) gardent encore leur place en première intention dans la gestion de la PR. L’adhésion aux csDMARDs est essentielle pour garantir une réponse thérapeutique optimale. L’objectif de ce travail était de déterminer les facteurs influençant l’adhésion aux csDMARDs dans la PR.
Il s’agit d’une étude transversale, descriptive, monocentrique sur une période de 8 mois. Les données épidémiologiques, cliniques et paracliniques ont été recueillies lors des consultations. L’adhésion thérapeutique a été évaluée par le questionnaire Morisky Medication Adherence Scale (MMAS-4). On a défini un niveau élevé d’adhésion thérapeutique si le MMAS-4 était égal à 0 et un niveau faible d’adhésion thérapeutique si le MMAS était supérieur ou égal à 1.
Cent-cinquante patients atteints de PR ont été inclus dans l’étude. La moyenne d’âge était 55,91±10,08. Le sex-ratio était de 0,25. La médiane d’évolution de la maladie était de 8 ans (min=1 mois, max=35 ans). Le méthotrexate (MTX) était prescrit chez 90,7 % des cas, la salazopyrine chez 13,3 %, le leflunomide chez 2,7 %, les antipaludéens de synthèse chez 6,7 % des patients ; 7,33 % ont bénéficié d’une bithérapie. Selon le MMAS-4, 51,3 % étaient fortement adhérents et 48,7 % faiblement adhérents aux csDMARDs. Il n’y avait pas d’association significative entre le niveau d’adhésion thérapeutique et l’âge (p=0,3), le sexe (p=0,32), les comorbidités (p=0,54), le niveau d’étude (p=0,79) ni avec les données biologiques ou le type de csDMARDs. Les patients qui avaient des visites médicales rapprochées (p=0,02) et ceux qui utilisaient des antalgiques (p=0,005) avaient une adhésion thérapeutique meilleure aux csDMARDs. Une EVA douleur plus élevée (p=0,023), un indice DAS28-vs plus élevée (p=0,041), la présence de destructions radiologiques (p=0,014) et la survenue d’effets indésirables (p=0,002) étaient associés à une adhésion thérapeutique plus faible. L’analyse multivariée a retenu comme facteurs indépendants influençant l’adhésion thérapeutique, la survenue d’effets indésirables (p=0,003) et l’utilisation des antalgiques (p=0,011).
Nos résultats du niveau d’adhésion thérapeutique aux csDMARDs au cours de la PR rejoignent la littérature qui montre un niveau faible mais très variable allant de 30 à 80 % d’une étude à une autre. Les obstacles potentiels à l’adhésion thérapeutique sont complexes et v |
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ISSN: | 0248-8663 1768-3122 |
DOI: | 10.1016/j.revmed.2020.10.340 |