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Profil étiologique du syndrome sec dans un service de médecine interne: expérience de notre service
Parmi les motifs de recours aux soins en médecine interne les syndromes secs oculaire e et buccal sont fréquents; ce sont des symptômes gênants pour les patients et qui posent un problème de diagnostic étiologique et de prise en charge pour le clinicien. Il peut être révélateur de plusieurs maladies...
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Published in: | La revue de medecine interne 2021-12, Vol.42, p.A362-A363 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Parmi les motifs de recours aux soins en médecine interne les syndromes secs oculaire e et buccal sont fréquents; ce sont des symptômes gênants pour les patients et qui posent un problème de diagnostic étiologique et de prise en charge pour le clinicien. Il peut être révélateur de plusieurs maladies systémiques, en particulier le syndrome de Sjögren
Étude monocentrique, descriptive, rétrospective des dossiers des patients hospitalisés à notre service sur une période de 5 ans entre 2016 et 2020 qui ont présenté une xérostomie ou une xérophtalmie. Les critères d’inclusion sont la sensation subjective d’une sécheresse buccale ou oculaire par le patient.
Quatre-vingt-treize patients ont été trouvés. Huis hommes et quatre-vingt-cinq femmes (91,4 %). L’âge moyen était de 48.81 ans [18;87]. Les motifs de recours aux soins étaient variés, on notait que seulement chez 22.6 % des patients le syndrome sec était le motif principal d’hospitalisation. La xérostomie était présente chez 94.6 % des cas et la xérophtalmie dans 93.5 % des cas. Le syndrome sec était associé à des arthralgies dans 65.3 % des cas, neurologique (céphalées ou des véritables vascularites cérébrale) dans 27 %, pulmonaire (allant de la dyspnée à une PID) dans 73 % des cas… L’examen ophtalmologique a montré un syndrome sec oculaire dan 81.7 % des cas (moyennant le break up time essentiellement). La biopsie des glandes salivaire accessoires faite dans 75 % des cas était normale chez 71 % des patients. Les étiologies étaient variées, dominées par le syndrome de Gougerot Sjogren primitif dans 49.5 % des cas. Les autres étiologies étaient réparties comme suit: sarcoïdose (8.6 %); lupus (5.4 %); polyarthrite rhumatoïde (3.2 %); sclérodermie (2.2 %); un seul cas de maladie de behcet et un seul cas de maladie de Wegener soit 1.1 % chacun. Enfin l’origine idiopathique était retenue dans 26.9 % des cas.
Le syndrome sec est un motif fréquent de recours soins, les étiologies sont dominées par le syndrome de Gougerot Sjogren qui peut être isolé ou associé à d’autres maladies auto-immunes. Toutefois il ne faut pas retenir ce diagnostic sans enquête étiologique exhaustive. La prise en charge associe un traitement symptomatique et étiologique. |
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ISSN: | 0248-8663 1768-3122 |
DOI: | 10.1016/j.revmed.2021.10.039 |