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Vascularite rétinienne dans la choriorétinopathie de Birdshot

La choriorétinopathie de Birdshot est une forme rare d’uvéite postérieure souvent chronique, bilatérale et d’étiologie inconnue. Sa prévalence varie entre 0,69 et 1,73 cas pour 100 000 habitants. Elle habituellement au cours de la cinquième décennie. La vascularite rétinienne rarement décrite, aggra...

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Published in:La revue de medecine interne 2022-06, Vol.43, p.A194-A194
Main Authors: Yahyaoui, A.E., Hamdi, M.S., Kechaou, I.I., Eya, C., Azzabi, S., Chakib, K., Hariz, A., Boukhris, I., Ben Hassine, L.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:La choriorétinopathie de Birdshot est une forme rare d’uvéite postérieure souvent chronique, bilatérale et d’étiologie inconnue. Sa prévalence varie entre 0,69 et 1,73 cas pour 100 000 habitants. Elle habituellement au cours de la cinquième décennie. La vascularite rétinienne rarement décrite, aggrave le pronostic fonctionnel de cette uvéite. À ce propos, nous rapportons l’observation d’un jeune patient de 29 ans présentant une vascularite rétinienne en rapport avec une choriorétininopathie de Birdshot. Un patient âgé de 29 ans était hospitalisé pour bilan étiologique et prise en charge d’une uvéite postérieure non granulomateuse bilatérale associée à une vascularite rétinienne. Il rapportait des épisodes récurent depuis 09 ans de baisse brutale de l’acuité visuelle avec douleur et rougeur oculaire bilatérales négligés par le patient. L’examen initial objectivait une hyalite au niveau de l’œil droit, une atrophie optique et maculaire associées à des altérations choriorétiniennes bilatérales. Il ne présentait pas d’arthralgies ni d’aphtose buccale ou génitale. Il ne signalait pas des troubles du transit. L’examen physique était sans anomalie. Le test pathergique était négatif. Il n’y avait pas de SIB. L’examen bucco-dentaire ne montrait pas de signes en faveur d’un foyer infectieux. La recherche du Mycobacterium tuberculosis dans les crachats et les urines, l’IDR à la tuberculine et le test quantiféron étaient négatifs. Les sérologies, syphilitique, de l’hépatite B et C, de la toxoplasmose, de la toxocarose, de la rubéole, du CMV, du parvoB19, de l’EBV et du VIH étaient négatives. L’examen ophtalmologique de contrôle objectivait une hyalite et des cicatrices maculaires bilatérales avec des lésions hypo-pigmentées cicatricielles majeures centro-fovéolaires en rapport avec un aspect séquellaire de vascularite rétinienne, le tout cadrant avec une choriorétinopathie de Birdshot. La photoscopie montrait une diminution importante de l’amplitude des réponses en rapport avec une dysfonction sévère des cônes. Il s’agissait d’un stade très avancé de la maladie. Une corticothérapie à la dose de 1mg/kg/j était instaurée avec dégression progressive. L’évolution était marquée par l’absence de récidive pendant 4 ans de suivi mais sans amélioration de l’acuité visuelle. La choriorétinopathie de Birdshot est une uvéite postérieure bilatérale d’évolution chronique marquée par la survenue de poussées alternant avec des périodes d’amélioration. Elle est caractérisée par l’exis
ISSN:0248-8663
1768-3122
DOI:10.1016/j.revmed.2022.03.122