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Myocardite immuno-médiée : toxicité rare, grave et létale des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire
L’avènement des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire a permis d’améliorer la survie globale des patients atteints de cancer bronchique. Toutefois, l’utilisation de ces thérapeutiques expose à des toxicités différentes de celles observées avec la chimiothérapie, qui peuvent mettre en jeu le...
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Published in: | La revue de medecine interne 2022-06, Vol.43, p.A216-A216 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | L’avènement des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire a permis d’améliorer la survie globale des patients atteints de cancer bronchique. Toutefois, l’utilisation de ces thérapeutiques expose à des toxicités différentes de celles observées avec la chimiothérapie, qui peuvent mettre en jeu le pronostic vital. Les suspecter est donc primordial pour mieux les prendre en charge. Nous illustrons à travers un cas clinique les difficultés diagnostiques d’une myocardite après immunothérapie et sa gravité.
Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 72 ans, séropositif pour le VIH, ayant comme facteur de risque cardiovasculaire un tabagisme actif évalué à 15 PA. Il était suivi pour un carcinome bronchique à petites cellules métastatique ganglionnaire et osseux sous chimiothérapie associée à l’immunothérapie de première ligne comprenant Etoposide, Carboplatine et Atézolizumab. L’évaluation cardiovasculaire pré-thérapeutique était normale, sans anomalie électrique à l’ECG, avec une cinétique et une fraction d’éjection du ventricule gauche normales à l’ETT. Cinq jours après le 3e cycle de traitement, le patient a consulté aux urgences pour une dyspnée stade III de la NYHA associée à des douleurs thoraciques atypiques. Cliniquement le patient était tachycarde avec à l’ECG une fibrillation auriculaire sans signe d’ischémie myocardique. Sur le plan biologique, on note une élévation la troponine à 4500ng/L (N : |
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ISSN: | 0248-8663 1768-3122 |
DOI: | 10.1016/j.revmed.2022.03.162 |