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Morbi-mortalité, suivi et complication au cours des maladies auto-immunes dans un milieu néphrologique
Les maladies auto-immunes, en raison de leur nature complexe et de leurs manifestations systémiques, représentent un défi majeur en milieu néphrologique. Ces pathologies sont souvent responsables d’atteintes rénales graves. Le suivi des patients atteints de ces affections est particulier par la surv...
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Published in: | La revue de medecine interne 2024-12, Vol.45, p.A528-A528 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Les maladies auto-immunes, en raison de leur nature complexe et de leurs manifestations systémiques, représentent un défi majeur en milieu néphrologique. Ces pathologies sont souvent responsables d’atteintes rénales graves. Le suivi des patients atteints de ces affections est particulier par la survenue de complications fréquentes, à la fois liées à la progression de la maladie et aux traitements immunosuppresseurs. Notre objectif a été d’étudier le suivi de ces patients dans un milieu de néphrologie.
Il s’agit d’une étude descriptive, rétrospective menée sur 70 cas atteint de maladie auto-immune avec atteinte rénale suivis au service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale de l’hôpital La Rabta, durant l’année 2020 et leur évolution après 4 ans.
La série comporte 40 femmes et 30 hommes avec un sex-ratio à 0,75. la moyenne d’âge est de 50 ans avec des extrêmes de 41 ans à 78 ans. Parmi ces patients, 42,8 % portaient le diagnostic de lupus érythémateux systémique (LES), 35,7 % syndrome de Sjögren et 21,4 % polyarthrite rhumatoïde. 71,4 % avaient une insuffisance rénale de stade ne dépassant pas le stade 3 et 28,5 % étaient au stade terminal. Pour ceux qui non pas dépasser le stade 3 de la maladie rénale chronique 70 % avaient montré une stabilité de la maladie avec des rechutes peut fréquente et une bonne réponse au traitement immunosuppresseur et les 30 % restant avaient présenté des rechutes fréquente avec une escalade thérapeutique pour essayer de contrôler la maladie. Les patients ayant atteint le stade terminal de la maladie rénale chronique et qui ont débuté ainsi l’épuration extra-rénale, la maladie a été contrôlée avec très peu de rechute. Après 4 ans d’évolution, on a remarqué 21,4 % de décès, 17,14 % ont présenté des complications cardio-vasculaires à type de syndrome coronarien aigu et de passage en ACFA, 28,57 % avaient des complications infectieuses à type de pleuro-pneumopathie surtout en rapport avec le COVID-19, sepsis à point de départ cutané et infection urinaire, et 11,42 % avaient une pancytopénie en rapport avec le traitement immunosuppresseur nécessitant le changement de la molécule.
Les maladies auto-immunes en milieu néphrologique représentent une entité complexe de part son suivi et ses atteintes surtout rénales. Ces patients doivent ainsi profiter d’un suivie rigoureux et une prise en charge méticuleuse surtout devant les complications que peuvent donner ses maladies et leur traitement. |
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ISSN: | 0248-8663 |
DOI: | 10.1016/j.revmed.2024.10.181 |