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La complexité biopsychosociale est corrélée à la présence de comorbidités psychiatriques mais pas à l’intensité de la douleur perçue lors d’algodystrophie (syndrome douloureux régional complexe de type 1) du genou. Résultats d’une étude cas–témoins de 122 patients
L’objectif de cette étude est de comparer les caractéristiques de patients souffrants d’un syndrome douloureux régional complexe de type 1 (algodystrophie) du genou à celles d’un groupe apparié de patients avec des gonalgies post-traumatiques. Les comparaisons portent sur la complexité biopsychosoci...
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Published in: | Revue du rhumatisme (Ed. française : 1993) 2011-03, Vol.78 (2), p.160-165 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | L’objectif de cette étude est de comparer les caractéristiques de patients souffrants d’un syndrome douloureux régional complexe de type 1 (algodystrophie) du genou à celles d’un groupe apparié de patients avec des gonalgies post-traumatiques. Les comparaisons portent sur la complexité biopsychosociale (simple versus complexe), les comorbidités psychiatriques, l’intensité de la douleur.
Étude transversale monocentrique, cas–témoins. Utilisation de l’échelle Intermed, diagnostics psychiatriques (CIM-10), échelle visuelle analogique de la douleur. Table de contingence, tests de Chi carré. Pour les variables dépendantes continues, analyse de variance à un facteur. Différence entre les groupes : test de Tukey, a posteriori. Pour les variables dépendantes nominales, analyse logistique multivariée.
La complexité biopsychosociale ne diffère pas dans les deux groupes (
p
=
0,7). Les patients complexes présentent significativement plus de comorbidités psychiatriques (
odds ratio 2,94, intervalle de confiance à 95 % de 1,1–7,8,
p
<
0,01), indépendamment de la présence ou non d’une algodystrophie. La douleur perçue varie avec la complexité biopsychosociale uniquement dans le groupe témoin. Les patients témoins complexes rapportent davantage de douleurs que les patients témoins simples (
p
<
0,05). L’intensité de la douleur perçue est comparable chez les patients algodystrophiques simples ou complexes.
La complexité biopsychosociale est comparable dans les deux groupes. Elle est fortement reliée à la présence de comorbidités psychiatriques. En revanche, contrairement à d’autres syndromes douloureux, lors d’algodystrophie, l’intensité de la douleur perçue ne varie pas avec la complexité biopsychosociale. L’identification précoce de patients complexes pourrait permettre d’instaurer rapidement une prise en charge ciblée dans les deux groupes de patients. |
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ISSN: | 1169-8330 |
DOI: | 10.1016/j.rhum.2010.07.004 |