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RIC et SPORT
Afin d’étudier l’état d’esprit des patients RIC en regard de l’activité physique/sportive, en excluant les activités ménagères malgré leur valeur énergétique quantifiable (MET), le groupe CREER produit cette étude. Analyser une population francilienne atteinte d’un RIC pratiquant une activité physiq...
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Published in: | Revue du rhumatisme (Ed. française : 1993) 2020-12, Vol.87, p.A200-A200 |
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Main Authors: | , , |
Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Afin d’étudier l’état d’esprit des patients RIC en regard de l’activité physique/sportive, en excluant les activités ménagères malgré leur valeur énergétique quantifiable (MET), le groupe CREER produit cette étude.
Analyser une population francilienne atteinte d’un RIC pratiquant une activité physique (motivations, attentes, nature et rythme).
Déterminer la place réservée à l’activité physique dans la prise en charge d’un RIC par le rhumatologue (Rh) en ville.
Deux cent sept patients, âge moyen 53 ans et pour 56 % entre 50 et 70 ans, 60 % de femmes ; 97 % des RIC sont PR (57 %) ou SPA, d’activité faible ou modérée (66 %), 10 ans d’évolution (PR) et 11,5 ans (SPA), avec pour PR/SPA corticoïdes (34/5 %), AINS (15/52 %), DMARDS classiques (84/30 %) ou biologiques (21/43 %). Des comorbidités sont retrouvées pour PR/SPA dans 55 %/44 %, dans l’ordre : HTA 20 %, surpoids 21 %, tabac 13,5 %, autres 19 %.
Sept sur 10 patients sont incités à une activité physique, quels que soient sexe, âge, PR ou SPA. L’activité la plus proposée est la marche (53 %) puis la natation et/ou aquagym (40 %) et la gym (19 %). La pratique est régulière dans 60 % plus par les femmes PR=SPA, plus avant 40 ans et après 60 ans (70 %). L’activité pratiquée réellement est : 1 la marche 46,4 %, 2 les activités aquatiques 37 %, 3 le vélo 29 %, 4 le sport à domicile 19 %. Le rythme 1 f/sem minimum est bon pour cyclisme et natation, insuffisant pour marche, très bon pour sport à dom. Cinquante pour cent pratiquent depuis 3 ans. Soixante pour cent adaptent le rythme au rhumatisme. Les motivations sont : maintenir sa santé, évacuer le stress. Une discordance existe entre Rh/MG qui conseillent le sport 8f/10 vs 4,5f/10. Néanmoins, 1 patient/2 ignore s’il aggrave ou améliore sa maladie d’où la nécessité d’une information.
Le Rh doit communiquer davantage sur l’intérêt d’une activité physique et l’absence d’effet délétère sur le RIC ce qu’ignore un patient/2. Si 60 % des patients modifient leur activité avec le RIC, bon nombre ne pratiquent pas de sport car ni temps, ni besoin, ni envie PR=SPA. Si l’activité encadrée, adaptée, prescrite est reconnue, son application est confidentielle par manque d’entraîneurs, et de centres habilités.
Si l’activité principale pratiquée par les patients et prônée par les Rh est la marche, les patients dépassent ce cadre en se mobilisant pour le vélo, la natation et la gym. Mais les réticences perdurent et nous devons par l’éducation thérapeutique convaincre des bénéfice |
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ISSN: | 1169-8330 |
DOI: | 10.1016/j.rhum.2020.10.349 |