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Fréquence d’utilisation des opiacés dans la spondyloarthrite axiale débutante en Finlande – étude de registre pharmaco-épidémiologique

•Les achats d’opiacés étaient plus fréquents parmi les patients présentant une spondyloarthrite axiale (SpAax) diagnostiquée récemment par rapport aux témoins de la population générale.•La proportion de patients atteints de SpAax achetant des opiacés était maximale au dernier trimestre précédant le...

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Published in:Revue du rhumatisme (Ed. française : 1993) 2022-10, Vol.89 (5), p.481-488
Main Authors: Paula, Muilu, Vappu, Rantalaiho, Hannu, Kautiainen, Juhani, Virta Lauri, Kari, Puolakka
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:•Les achats d’opiacés étaient plus fréquents parmi les patients présentant une spondyloarthrite axiale (SpAax) diagnostiquée récemment par rapport aux témoins de la population générale.•La proportion de patients atteints de SpAax achetant des opiacés était maximale au dernier trimestre précédant le diagnostic et n’a diminué que légèrement après l’instauration d’un traitement de fond antirhumatismal (DMARD).•L’instauration d’un DMARD biologique a réduit la consommation d’opiacés par dose de manière significative au cours de la période de suivi d’un an. Évaluer l’utilisation des opiacés chez des patients présentant une spondyloarthrite axiale (SpAax) incidente par rapport à la population générale. Nous avons recherché dans le registre national tous les patients adultes atteints de SpAax (codes CIM-10 M45-46) ayant reçu un premier remboursement pour un traitement de fond antirhumatismal (DMARD) entre 2010 et 2014 (date index, DI). Trois témoins de la population générale ont été appariés à chaque patient. Les achats de médicaments entre 2009 et 2015 ont été examinés et l’utilisation d’opiacés a été analysée sur une période d’un an avant et après la DI. L’outil choisi pour évaluer la consommation d’opiacés avant et après l’instauration d’un DMARD biologique (bDMARD) était la Dose définie journalière (DDJ). Nous avons identifié 3577 patients atteints de SpAax et 10 573 témoins. Parmi les patients, 97,2 % ont débuté un traitement par DMARD conventionnels synthétiques (csDMARD) dans l’année suivant la DI et 23,4 % sont passés par la suite à un bDMARD en auto-injection entre la DI et le 31 décembre 2015 (durée médiane de suivi 3,4 ans). Des opiacés ont été achetés au moins une fois par 29,8 % et 21,7 % des patients dans l’année précédant et l’année suivant la DI, respectivement, contre 8,1 % et 7,8 % des témoins. La proportion de patients prenant des opiacés était maximale durant le dernier trimestre précédant la DI (risque relatif [RR] 4,72 [IC 95 % 4,14 à 5,39]) et est demeurée plus importante que dans le groupe témoin (RR 2,84 [2,59 à 3,11]) après l’instauration des csDMARD. La DDJ d’opiacés a diminué, passant de 7,7 à 1,6/1000 habitants après l’instauration des bDMARD. Les patients atteints de SpAax sont beaucoup plus nombreux que les témoins de la population générale à utiliser des opiacés. La consommation d’opiacés par dose a nettement diminué après l’instauration des bDMARD.
ISSN:1169-8330
DOI:10.1016/j.rhum.2022.07.019