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Résultats intermédiaires sur les 658 premiers patients de l’étude PRAISE (Patient-Reported AutoImmunity SEcondary to cancer immunotherapy) : étude de cohorte prospective multicentrique pour le suivi des manifestations auto-immunes sous immunothérapie

Dans l’immunothérapie contre le cancer, l’activation des lymphocytes T peut favoriser l’émergence de manifestations auto-immunes, les OASI (Opportunistic Autoimmunity Secondary to cancer Immunotherapy) [1]. Leur épidémiologie est mal connue en vie réelle en raison du « reporting » inadapté des essai...

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Published in:Revue du rhumatisme (Ed. française : 1993) 2022-12, Vol.89, p.A87-A88
Main Authors: Sebbag, E., Cloarec, N., Monnet, I., Najem, A., Rajpar, S., San, T., Porneuf, M., Barthelemy, P., Rizzo, C., Meunier, J., Chauvenet, L., Darut-Jouve, A., Falkowski, S., Paitel, J.F., Geoffrois, L., Litrowski, N., Cannelas, A., Dixmier, A., Pracht, M., Martinez, S., Debieuvre, D., Oudard, S., Le Foll, C., Lallier, J., Auberger, B., Kaphan, R., Meniai, F., Lai-Tiong, F., Cadranel, J., Weiss, L., Nancey, S., Aparicio, T., Chouaid, C., Hamamouche, N., Servy, H., Desjeux, G., Arnold, C., Sauleau, E., Sedmak, N., Gottenberg, J.E.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Dans l’immunothérapie contre le cancer, l’activation des lymphocytes T peut favoriser l’émergence de manifestations auto-immunes, les OASI (Opportunistic Autoimmunity Secondary to cancer Immunotherapy) [1]. Leur épidémiologie est mal connue en vie réelle en raison du « reporting » inadapté des essais cliniques, du faible nombre d’études observationnelles sur le sujet et du cloisonnement du système de santé. De plus, les analyses disponibles dans la littérature s’intéressent principalement aux OASI les plus sévères, ayant entraîné une hospitalisation, ou à des OASI spécifiques (myocardite, atteinte rhumatologique par exemple). L’objectif principal de cette étude est de déterminer à l’aide d’une cohorte prospective et multicentrique, l’incidence, la sévérité et les conséquences des OASI de tous grades, observées par les patients qui initient une immunothérapie du cancer. Il s’agit d’une étude de e-cohorte française, en vie réelle, longitudinale, observationnelle, prospective et multicentrique. Neuf cents patients traités par ipilimumab et/ou nivolumab seront inclus. Une collecte de données est faite auprès de l’oncologue et du patient à l’inclusion, puis les patients rapportent directement les signes évocateurs d’OASI à l’aide de questionnaires numériques mensuels. En cas de suspicion d’OASI, ces évènements sont validés auprès des médecins en charge des patients et prochainement par une analyse appariée du Système national de santé (SNDS). Au 26/08/22, 658 patients ont été inclus. Au total, 465 hommes (70,7 %) et 193 femmes (29,3 %), avec un âge moyen de 66 ans ont un suivi médian actuel de 198jours (376 patient/années). Quatre cent quatre-vingt-dix-neuf patients (75,8 %) sont traités par nivolumab seul, 8 (1,2 %) par ipilimumab seul et 151 (22,9 %) par une combinaison nivolumab+ipilimumab. Trente-cinq pour cent des patients sont traités pour un cancer pulmonaire, 25,2 % pour un carcinome rénal à cellules claires, 23,3 % pour un mélanome, 9,5 % pour un carcinome épidermoïde ORL et 7 % pour un autre type histologique. Au total, 177 patients (26,9 %) sont décédés depuis le début du suivi. À la date de l’analyse, 77 patients (11,7 %) ont développé 115 OASI (30,5 OASI/100 patient/années). Le délai moyen entre le début de l’immunothérapie et l’OASI est de 155 (±128) jours. Les OASI rapportées sont pour environ 30 % rhumatologiques parmi lesquelles ACG (1), polyarthrites (3), PPR (4), sarcoïdose (1), myosite (1), lupus systémique (1), rhum. psoriasique (1), arthra
ISSN:1169-8330
DOI:10.1016/j.rhum.2022.10.120