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Gonarthrose et douleur neuropathique : impact de la sévérité radiographique

La douleur dans la gonarthrose reste la principale symptomatologie, classiquement considérée comme une nociceptive. Une composante neuropathique de cette douleur a été décrite récemment, dont l’identification s’impose pour une prise en charge adéquate. L’objectif de notre étude est d’évaluer relatio...

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Bibliographic Details
Published in:Revue du rhumatisme (Ed. française : 1993) 2022-12, Vol.89, p.A199-A199
Main Authors: Haddani, F., Taik, F., Berrichi, I., Soba, N., Fourtassi, M., Abourazzak, F.Z.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:La douleur dans la gonarthrose reste la principale symptomatologie, classiquement considérée comme une nociceptive. Une composante neuropathique de cette douleur a été décrite récemment, dont l’identification s’impose pour une prise en charge adéquate. L’objectif de notre étude est d’évaluer relation entre la prévalence de la douleur neuropathique et les stades de sévérité radiographique dans la gonarthrose. Il s’agit d’une étude transversale descriptive ayant porté sur des patients atteints de gonarthrose retenue cliniquement et radiographiquement. Le stade radiographique a été déterminé par la classification de Kellgren et Lawrence. La douleur neuropathique a été évaluée par le questionnaire DN4. Le caractère neuropathique de la douleur a été retenu si le DN4 ≥ 4. Les patients inclus ont été divisés en 4 groupes selon le stade radiographique. Au total, 173 patients ont été inclus. La moyenne d’âge est de 58,0±9,19 ans. Au total, 88,2 % sont des femmes ; 32,7 % des patients présentaient une douleur neuropathique. EVA douleur moyenne était de 4,4±2,1. La médian du durée d’évolution est de 3,8 ans [1–23]. Au total, 5,6 %, 64,4 %, 25,6 % et 4,4 % des patients étudiés ont été classés par la radiographie en garde, 1, 2, 3 et 4 respectivement. La prévalence de douleur neuropathique est de 16,6 %, 34,4 %, 35,5 % et 33,3 % chez les patients avec sévérité radiographique grade 1, 2, 3, et 4 respectivement. En comparant les groupes, il n’y avait pas de différence du score du DN4 en fonction du stade de sévérité radiographique (p=0,633). Les résultats de notre étude suggèrent que le stade de sévérité radiographique ne prédispose pas à la douleur neuropathique chez les patients souffrant de gonarthrose.
ISSN:1169-8330
DOI:10.1016/j.rhum.2022.10.299