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Are We Entitled to Use Rorschach Workshop's Norms When Interpreting the Comprehensive System in Finland?
Les nombreux résultats des études produites depuis les années 30 jusqu'à nos jours indiquent que le Rorschach est un instrument étique et que les normes produites par les Rorschach Workshops sont universellement valides. Il faut toutefois reconnaître que ce n'est pas le cas dans certaines...
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Published in: | Rorschachiana 2004, Vol.26 (1), p.85-109 |
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Format: | Article |
Language: | English |
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nombreux résultats des études produites depuis les
années 30 jusqu'à nos jours indiquent que le Rorschach est
un instrument étique et que les normes produites par les Rorschach
Workshops sont universellement valides. Il faut toutefois
reconnaître que ce n'est pas le cas dans certaines subcultures
spécifiques, que ce soit dans le monde occidental ou dans des pays
isolés en voie de développement (cf.
Bleuler & Bleuler,
1935
;
Al-Issa,
1970
;
Abel,
1973
;
Boyer, 1995
), mais même dans ce cas,
certaines études semblent indiquer qu'il y a moins de
différences qu'attendu. Plus particulièrement, et en
rapport avec l'article que nous présentons ici, il semble tout
à fait légitime d'utiliser les normes américaines
en Finlande. Il existe toutefois des différences notables pour un
groupe de variables, M savoir le score D, le D Ajusté et le DEPI.
Toutefois, des études épidémiologiques
médicales (
Julkunen,
1985
; Lehtinen et al., 1990;
Aromaa et al., 1989
), la musique
finnoise classique et la musique populaire, et des études
d'ethnologie comparée (
Daun et al., 1989
) confirment une haute
prévalence de détresse et de dépression chez les
Finnois. Le problème aurait en fait été que le
Rorschach (SI) soit incapable de repérer ces
particularités.
Cependant,
il ne fait pas de doute que les études internationales sur des
échantillons de non-consultants publiées par
Erdberg et Shaffer
(1999)
, et
Shaffer et Erdberg (2001)
mettent à jour
des différences importantes. La plupart de ces différences
ont probablement leur origine dans les Lambda élevés
retrouvés en Belgique (L = 1,18), au Chili (L = 1,44), et au
Portugal (L = 1,21). De mon point de vue, cet état de chose
pourrait s'expliquer de trois ou quatre faç ons. Tout d'abord, on
pourrait penser que les Belges, les Chiliens et les Portugais sont des
peuples qui présentent des caractéristiques très
différentes du reste du monde. Ensuite, on peut penser que les
échantillons ne sont pas représentatifs de chacun de leur
pays. Troisièmement, les procédures d'administration et/ou
de cotation pourraient être problématiques. Une
quatrième explication pourrait être que ces sujets ne se
seraient pas sentis à l'aise dans les lieux où ils ont
été testés, départements de psychologie
ou autres (
Mattlar,
1999
). Comme c'est pour l'échantillon protugais
que nous avons le plus de renseignements, une courte analyse est de mise.
Pires
(2000)
a plusieurs fois avancé, dans diverses
communications, que la raison principale des différences a |
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ISSN: | 1192-5604 2151-206X |
DOI: | 10.1027/1192-5604.26.1.85 |